TD Waterhouse prévoit que les actions reprendront leur mouvement à la hausse en 2012 et domineront les obligations.

« Malgré une année de difficultés économiques en Europe, je suis convaincu que les marchés boursiers progresseront en 2012, affirme Bob Gorman, stratège de portefeuille en chef, TD Waterhouse. Nous évoluerons probablement dans un contexte de croissance et d’inflation relativement faibles, qui devrait favoriser les actions des sociétés à forte capitalisation, qui génèrent une bonne partie du rendement global grâce à des dividendes importants et en hausse. »

Selon M. Gorman, six thèmes dominants sur les marchés financiers en 2012 :

Marchés boursiers américains
1. Les actions américaines devraient encore poursuivre leur phase haussière en 2012, malgré les difficultés macroéconomiques qui persistent, notamment la crise de la dette souveraine en Europe, le déficit fédéral américain, la possibilité soutenue d’une récession à double creux, et l’immobilier résidentiel et commercial problématique aux États-Unis.

Les facteurs positifs pour le marché boursier américain en 2012 demeurent semblables à ceux de 2011. Les États-Unis afficheront une croissance modérée (de 2 % à 3 %) et les taux d’intérêt, ainsi que l’inflation, demeureront bas. Malgré l’instabilité persistante du marché boursier, il devrait en découler un environnement où les actions de premier ordre pourront offrir de solides rendements.

Les évaluations boursières sont raisonnables compte tenu des bénéfices estimatifs des sociétés du S&P 500. Par rapport aux titres à revenu fixe, les actions représentent une très bonne valeur, avec un ratio bénéfice-cours qui constitue l’écart le plus important par rapport aux rendements obligataires depuis un quart de siècle. Les dividendes continueront sans doute à croître dans les années à venir.

Renforcés par des bénéfices importants et des dépenses en capital limitées ces dernières années, les bilans et les positions liquides des sociétés sont sans doute les plus solides en 50 ans.

Les fusions et acquisitions ont affiché une modeste hausse en 2011, une plus forte poussée étant prévue en 2012. Cela reflète la liquidité des sociétés, les faibles coûts d’emprunt, l’amélioration de l’accès au crédit et les évaluations peu élevées des sociétés cibles.

Les sociétés du S&P 500 réalisant environ 40 % de leurs bénéfices à l’extérieur des États-Unis, incluant 10 % sur les marchés émergents, leurs actions constituent une bonne façon de profiter de la croissance soutenue à l’échelle mondiale.

En résumé, nous nous attendons à ce que les actions américaines affichent une hausse correspondant à la croissance des bénéfices et enregistrent un rendement approchant les 10 % en 2012.

2. Les actions des sociétés américaines à forte capitalisation devraient dominer pour une deuxième année de suite. Il existe encore un écart d’évaluation important entre les actions des sociétés à faible capitalisation les plus chères et celles des sociétés à forte capitalisation les moins chères et, par conséquent, la rotation favorisant ces dernières devrait se poursuivre.

Les actions de croissance à dividendes, assorties d’évaluations intéressantes et de dividendes importants et en croissance, devraient générer un rendement global intéressant pour les investisseurs.

Marchés boursiers canadiens
3. Les actions canadiennes devraient reprendre leur mouvement à la hausse en 2012. La croissance de l’économie et des bénéfices des sociétés sera sans doute modérée en 2012, et l’indice composé S&P/TSX devrait le refléter, enregistrant un rendement légèrement inférieur à 10 %.

Les secteurs moins sensibles sur le plan économique devraient compter parmi les meilleurs placements dans ce contexte, les actions de croissance à dividendes offrant un revenu et un rendement global solides.

Marchés obligataires canadiens
4. Le rendement des obligations sera modeste en 2012, sans doute de l’ordre de 1 % à 3 %. Les rendements sont très faibles et pourraient bien augmenter un peu si la recherche de la sécurité se fait moins pressante.

Pour les investisseurs qui tolèrent mieux le risque, les obligations à rendement élevé pourraient aujourd’hui offrir une valeur intéressante.

Principaux marchés boursiers étrangers
5. L’Europe du Nord demeurera la région à privilégier parmi les principaux marchés internationaux. Au cours d’une année qui sera sans doute calme pour l’économie européenne, ses indices généraux devraient générer des rendements de l’ordre de 5 % et le point de mire devrait demeurer les actions des sociétés à forte capitalisation ayant une portée mondiale dans les secteurs défensifs.

Ces actions se caractérisent par des ratios cours-bénéfice qui sont bas et qui anticipent beaucoup de mauvaises nouvelles, et des rendements en dividendes élevés qui soutiennent le revenu et le cours des actions.

Marchés émergents
6. Les résultats des marchés émergents afficheront sans doute une amélioration en 2012. Après avoir obtenu des résultats inférieurs aux marchés mondiaux en 2011, les évaluations sur les marchés émergents deviennent plus intéressantes, alors que les bilans demeurent solides et la croissance intéressante.

Nous prévoyons une amélioration des résultats des actions sur les marchés émergents en 2012.