Bon nombre d’employés canadiens seraient prêt à renoncer à leur emploi de rêve si les valeurs de l’entreprise entraient en conflit avec les leurs, révèle un sondage de Robert Half.

Les travailleurs, plus particulièrement les milléniaux, attachent une importance de plus en plus grande à la culture d’entreprise. Tellement que deux travailleurs sur cinq au Canada (40 %) n’accepteraient pas un emploi qui leur conviendrait pourtant en tout point pour la seule raison d’être incapables de s’identifier à la culture d’entreprise.

« De nos jours, les professionnels cherchent à accomplir davantage que satisfaire une description de poste; ils veulent faire partie d’une organisation dont les valeurs correspondent aux leurs et se sentir inspirés par un sens du devoir dans leur milieu de travail », explique Greg Scileppi, président des activités internationales de dotation en personnel à Robert Half.

L’affinité avant les compétences

Les quelque 500 travailleurs canadiens sondés dans le cadre de ce sondage estiment qu’une culture d’entreprise idéale est axée sur le soutien et le travail d’équipe. La plupart d’entre eux affirment toutefois travailler dans un milieu de travail traditionnel.

L’arrimage entre les valeurs de l’entreprise et les valeurs personnelles n’est pas qu’une préoccupation pour les employés. Neuf gestionnaires sur dix sont d’avis que l’affinité d’un candidat avec la culture organisationnelle est aussi importante ou même plus importante que ses compétences et son expérience.

« Il est important de cerner d’abord les motivations de la personne et de favoriser le type d’environnement de travail qui met l’engagement des employés et la réussite au cœur de la culture de l’entreprise », souligne Greg Scileppi.