Selon une récente enquête, Mercer prévoit que les promoteurs de régimes et les employés devront recentrer leurs efforts sur la gestion des risques liés à la sécurité du revenu de retraite au cours des prochains mois, y compris le besoin de réévaluer si le degré de risque qu’ils assument dans le cadre du régime est justifié par rapport au rendement espéré.

Dans son analyse, Mercer s’est fondée sur la santé financière, l’importance relative, la volatilité et la viabilité à long terme des régimes de retraite pour comparer les programmes de retraite de 114 sociétés de l’indice composé S&P/TSX. Ces sociétés offrent des régimes de retraite à prestations déterminées (PD), des régimes à cotisations déterminées (CD) et des avantages sociaux à la retraite.

D’autres conclusions inétressantes
Parmi les autres conclusions du rapport, notons le niveau de capitalisation des caisses de retraite des sociétés, sur une base de comptabilisation, qui a connu sa première diminution en trois ans, la médiane passant de 93 %, à la fin de l’exercice 2007, à 89 %, à la fin de l’exercice 2008.

Toutefois, le niveau de capitalisation des caisses de retraite des sociétés, sur une base de comptabilisation, n’est pas aussi faible que le niveau de capitalisation selon l’approche de solvabilité, qui aura une incidence sur les cotisations obligatoires de 2009.

Par ailleurs, si la totalité de l’excédent ou du déficit des régimes de retraite avait été comptabilisée au bilan de l’exercice 2008, cela aurait entraîné une baisse médiane des capitaux propres de 1 %.

La médiane des déficits comptables après impôt des régimes de retraite représente environ cinq semaines d’exploitation, ou 1,5 % de la capitalisation boursière des sociétés ayant fait l’objet de l’analyse.

L’enquête révèle également que les promoteurs de régimes continuent de prendre des risques d’investissement et de taux d’intérêt avec le portefeuille de leur régime de retraite.

On y apprend aussi que les cotisations versées en excédent du coût des nouvelles prestations constituées ont légèrement augmenté, mais on prévoit une forte augmentation des cotisations obligatoires après 2008.

Enfin, les répondants de régimes CD ne peuvent se permettre de faire preuve de complaisance. À titre de fiduciaires, ils sont tenus de surveiller et de réévaluer le degré de connaissance des participants, les options de placement et les frais exigés.