« Le marché du travail américain, qui semblait infatigable, se retrouve soudainement presque à sec, et les autorités monétaires n’ont d’autre choix que d’amorcer un cycle de réduction des taux d’intérêt. Les seules questions restantes portent sur sa taille et sa portée. »
– Fred Demers, MA, Directeur général, Solutions d’investissement multiactif, BMO Gestion mondiale d’actifs
Perspectives aux États-Unis
Les données américaines sont devenues de plus en plus mitigées, celles sur le marché du travail étant les plus évidentes. L’augmentation de la masse salariale de 142 000 employés en août fait suite à un chiffre encore plus faible en juillet. Elle amplifie la tendance au ralentissement que nous avons observée, notamment dans la foulée d’importantes révisions à la baisse : plus de 800 000 emplois ont disparu des emplois des mois précédents. Tout à coup, le discours entourant le resserrement du marché du travail américain s’essouffle. Nous ne spéculons plus sur le moment où les réductions de taux d’intérêt commenceront. La question qui se pose est de savoir quels seront l’importance et le rythme de ces réductions; la banque les réduira-t-elle de 25 ou de 50 points de base? S’agira-t-il de réductions de 25 pdb en série ou accélérera-t-elle le processus? Le marché a procédé à de nombreuses réévaluations, car nous avons éliminé les catalyseurs d’inflation potentiels qui ont été intégrés dans les hypothèses d’avril et de mai. Cela dit, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : le consommateur éprouvé dépense toujours. Les données sur le produit intérieur brut (PIB) et les rapports sur la consommation des ménages indiquent que la tendance sous-jacente est bonne avant le troisième trimestre. Une récession n’est pas imminente. Mais, dans l’ensemble, la Fed doit mettre fin à sa préférence pour la prudence. Le moment est venu d’agir.
Perspectives au Canada
Le Canada a la chance d’avoir l’un des secteurs de l’emploi les plus complets au monde dans son secteur public. Blague à part, la croissance supérieure à 2 % au deuxième trimestre semble assez bonne à première vue, mais la mauvaise nouvelle est que la majeure partie de cette croissance (75 %) est attribuable au secteur public. L’activité économique privée reste anémique. En fait, la croissance par habitant s’est contractée pour un cinquième trimestre consécutif au deuxième trimestre – il n’y a rien à célébrer. La bonne nouvelle, si nous en avons besoin d’une, c’est que nous discutons d’un contexte de croissance anémique, et non d’une récession généralisée, dans l’ensemble. Cependant, par habitant, le Canada est de fait en récession depuis un certain temps.
Perspectives internationales
Dans la région EAEO, nous continuons de voir des signes encourageants, sauf en Allemagne où nous voyons certaines difficultés. Il ne fait aucun doute que le Royaume-Uni se porte mieux; même si l’économie n’a pas profité de réductions de taux d’intérêt, elle se porte assez bien : elle n’est pas en plein essor, mais elle va certainement dans la bonne direction. Au Japon, après quelques épisodes de faiblesse, l’économie se redresse de nouveau. L’annonce de la fermeture d’usines de fabrication d’automobiles par Volkswagen dans son pays d’origine est une surprise qui se transforme en une tempête parfaite pour le secteur industriel allemand. Dans les marchés émergents (ME) et en Chine en particulier, les indicateurs ne sont pas très positifs. Nous observons une faiblesse persistante dans le pays.
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