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18 Mars 2024 | Assurance collective

Comment les employeurs peuvent-ils soutenir les femmes en ménopause?

Réponse de Marie-Chantal Coté, Vice-présidente principale, Garanties collectives, Sun Life Canada

Les employeurs peuvent en faire beaucoup. Il existe un grand nombre de préjugés entourant la santé des femmes. Il peut donc être difficile pour les employées de discuter de sujets particuliers, comme la ménopause, et d’obtenir les soins dont elles ont besoin. Ce qui est alarmant, c’est que 67 % des femmes disent qu’elles ne se sentiraient pas à l’aise de parler de leurs symptômes à leur superviseur [1]. Voici l’occasion pour les employeurs d’intervenir et d’agir en alliés.

Pour faire tomber les barrières, ils peuvent commencer par intégrer à leur stratégie de santé au travail les objectifs suivants : être à l’écoute, se renseigner et agir. Être à l’écoute permet de comprendre les défis entourant les problèmes de santé des femmes, comme ceux qu’entraîne la ménopause, et leurs répercussions au quotidien. En reconnaissant les obstacles que rencontrent les femmes, les employeurs peuvent se renseigner auprès de leur fournisseur de garanties collectives sur les solutions offertes. Ils peuvent ensuite agir en mettant en place des solutions efficaces et en partageant des ressources pour encourager la poursuite de l’apprentissage.

Voici quelques exemples de solutions : revoir la structure du régime de garanties, offrir des communautés de réseautage, des modalités de travail flexibles et des séances de formation, et améliorer le milieu de travail. Le rapport Ménopause et vie professionnelle au Canada et le Guide du milieu de travail inclusif de la Fondation canadienne de la ménopause sont d’excellentes ressources. Ils peuvent aider les employeurs à comprendre les difficultés qu’éprouvent les femmes et ce qu’il faut faire pour créer un milieu de travail tenant mieux compte de la ménopause.

[1] Ménopause et vie professionnelle au Canada, Fondation canadienne de la ménopause. 2023.

 

11 Mars 2024 | Assurance collective

Comment une approche ciblée de la gestion de l'invalidité peut-elle aider les entreprises à mieux accompagner les salariés dans leur retour à la santé et au travail ?

Réponse de Olivier Pagé, Directeur des opérations de gestion des régimes collectifs d’invalidité à Croix Bleue Medavie

Au Québec, les milieux de travail ne sont pas épargnés par la détresse psychologique et l’épuisement professionnel. Selon l’Observatoire sur la santé et le mieux-être au travail (OSMET), la détresse psychologique touche 38,6 % des travailleurs et travailleuses, alors que 25,4 % affirment souffrir d’épuisement professionnel. Les personnes les plus touchées par l’épuisement professionnel sont les jeunes de 18 à 34 ans (30,5 %), suivis de près par les 35 à 49 ans (27,8 %). [1]

L’augmentation des demandes de prestations d’invalidité liées à un trouble de santé mentale entraîne de nombreuses répercussions directes et indirectes pour les employeurs. Pour faire face à cette réalité, il est essentiel de promouvoir une culture d’entreprise au sein de laquelle on parle ouvertement de la santé mentale et du bien-être global.

L’intervention précoce et la prévention jouent un rôle crucial en ce qui a trait à la fréquence et à la gravité des maladies, et peuvent éviter que les employés et employées aient à prendre un congé du travail. Les données de Croix Bleue Medavie révèlent que le fait de recourir à une intervention précoce et à une gestion proactive de l’invalidité permet de réduire jusqu’à 20 % les transitions des invalidités de courte durée vers des invalidités de longue durée dans les dossiers de trouble de santé mentale.

Pour favoriser un rétablissement efficace et un retour au travail réussi des employés ayant besoin d’un arrêt de travail, on peut adopter une approche ciblée de la gestion de l’invalidité qui consiste à :

  • Intégrer dès que possible des services de soutien en santé mentale adapté à la gravité de la condition de l’adhérent.
  • Utiliser des approches efficientes, fondées sur des données probantes.
  • Offrir des formations sur les bonnes pratiques en matière de prévention et de santé mentale aux gestionnaires et aux cadres.
  • Créer des régimes d’assurance collective qui permettent aux personnes qui vivent avec des enjeux de santé d’éviter de souffrir des délais d’accès aux soins associés à une condition invalidante en favorisant, par exemple, l’accès à la télémédecine ou à des fournisseurs de soins spécialisés.
  • Offrir des solutions adaptées, flexibles et inclusives qui prennent en considération les besoins et les préférences des différentes communautés et des générations qui composent le milieu de travail.
  • Démontrer une ouverture aux mesures d’adaptation associées aux demandes d’accommodement et mettre en place des plans personnalisés de retour au travail pour favoriser une réintégration plus harmonieuse de la main-d’œuvre.

[1] https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/10/27/sante-mentale-au-travail-un-enjeu-toujours-preoccupant/

 

4 Mars 2024 | Assurance collective

Comment la génétique peut-elle aider les employés à comprendre les risques de maladie et à agir en conséquence?

Réponse de Corissa Androich, Gestionnaire principale de programme et conseillère en génétique, Cliniques TELUS Santé

Selon le sondage de Benefits Canada sur les soins de santé, 39 pour cent des employeurs souhaitent offrir des services de dépistage génétique des risques de maladie dans le cadre de leur régime d’assurance collective. [1]

La génétique peut grandement aider les employés dans leur démarche en santé, notamment en cernant les risques personnalisés d’affections telles que le diabète, le cancer et les maladies cardiaques, ce qui peut mener à des changements dans le dépistage, les traitements et le mode de vie.

Par exemple, prenons le cas d’une personne dont les tests génétiques ont révélé qu’elle présentait un risque élevé de cancer du sein. Elle peut collaborer avec son équipe médicale pour prendre les moyens nécessaires afin d’atténuer les risques, notamment :

  • Mesures de dépistage accrues
  • Prise de médicaments pour aider à réduire le risque de développer un cancer du sein
  • Intervention chirurgicale pour réduire les risques
  • Changements apportés au mode de vie en complément de la prise en charge médicale, tels qu’une alimentation saine et de l’exercice physique régulier
  • Traitements personnalisés fondés sur ses renseignements génétiques si elle développe un cancer

Chaque année, on estime à 23 987 $ les coûts indirects assumés par l’employeur pour un employé ayant reçu un diagnostic de cancer.[2] Quant au diabète, en raison de l’augmentation du coût des médicaments et des appareils liés à son traitement, il se classe au premier rang des catégories de médicaments par montant admissible en 2023.[3]

Compte tenu de ces tendances, la génétique offre aujourd’hui des perspectives prometteuses qui peuvent améliorer la santé de demain des employés. Apprenez-en plus sur le programme de TELUS Santé Génétique.

[1] Sondage de Benefits Canada sur les soins de santé, 2023. (en anglais).

[2] The Indirect Cost Burden of Cancer Care in Canada: A Systematic Literature Review. Applied Health Economic Health Policy. (Le fardeau des coûts indirects des traitements contre le cancer au Canada : Un examen systématique de la documentation. Politique appliquée en matière de santé économique) (2020). https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8060233/ (en anglais)

[3] Rapport 2023 sur les tendances et références canadiennes en matière de consommation de médicaments, TELUS Santé.

 

16 octobre 2023 | Placements

Quel effet surprenant avons-nous constaté au niveau de la surmortalité au Canada en 2022 ? Et qu’est-ce que cela signifie pour les promoteurs de régimes de retraite PD ?

Réponse de Alexandra Sonnenwirth, directrice au service à la clientèle, Club Vita

La surmortalité au Canada (basée sur les attentes pré-pandémiques) a considérablement augmenté depuis le début de 2022. Alors qu’elle était de 5,7 % en 2020, 7,5 % en 2021, la surmortalité a atteint 13,5 % en 2022[1], un nombre bien plus élevé qu’aux États-Unis (≈10 % en 2022) et en Angleterre (≈6 % en 2022). Alors que le nombre de décès attribuables à la COVID-19 a augmenté, le nombre de décès non liés à la COVID-19 a également augmenté. Voir le graphique ici.

La dernière vague majeure de la pandémie COVID-19 a été la vague Omicron, qui s’est produite en janvier-février 2022. Depuis, la surmortalité est demeurée élevée (après une brève diminution en février-mars). Il existe également des variations régionales significatives dans les niveaux de surmortalité, l'ouest du Canada (C.-B., AB, SK) ayant connu les niveaux de surmortalité les plus élevés (16 à 20 % de décès de plus que prévu). Même si la COVID-19 demeure un facteur important, les données sur les causes de décès suggèrent que d’autres facteurs contribuent à la surmortalité au Canada.

La mesure dans laquelle les régimes PD reflètent ces niveaux élevés de mortalité dans leurs hypothèses futures dépendra de la durée pendant laquelle ils devraient continuer et si les impacts au niveau de la population générale se reflètent dans la population ayant des rentes PD.

Qu'en pensez-vous? Comment allez-vous tenir compte de cette réalité lors de la modélisation de la mortalité future ?

Pour plus d’informations liées à la longévité, visitez notre site Web.

[1] Les chiffres présentés sont celles de la population canadienne générale. Statistique Canada (Tableau 13-10-0792-01)

26 juin 2023 | Assurance collective

Comment les politiques de transition vers les biosimilaires ont-elles influé sur les régimes d’assurance collective et à quoi peut-on s’attendre à partir de maintenant?

Réponse de Martin Bélanger, directeur général en chef, Solutions pour les payeurs, TELUS Santé

Grâce aux données des promoteurs de régimes sur les demandes de règlement soumises par les assurés canadiens en 2022, le plus récent Rapport sur les tendances et références canadiennes en matière de consommation de médicaments de TELUS Santé brosse un portrait précis de l’influence croissante des politiques de transition vers les biosimilaires sur les coûts. À première vue, on remarque que les économies réalisées grâce à la transition vers les médicaments biosimilaires ont été en grande partie annulées par l’utilisation accrue de traitements de deuxième ou de troisième intention contre le diabète, qui sont plus coûteux. Résultat : les dépenses globales des régimes privés d’assurance médicaments ont connu une hausse modérée ces trois dernières années, mais les possibilités d’économies demeurent présentes pour 2023 et 2024.

La proportion de biosimilaires dans la catégorie des médicaments biologiques nous donne un bon aperçu de ce que l’avenir nous réserve. En Colombie-Britannique, première province à adopter une politique de transition vers les biosimilaires en 2019, les biosimilaires représentaient 64,7 pour cent de toutes les demandes de remboursement pour des produits biologiques en décembre 2022. Une augmentation tout aussi spectaculaire a été observée au Québec, où la part des biosimilaires atteignait 38 pour cent à la fin d’avril 2022. À la fin de cette même année, la province affichait une proportion de 64,8 pour cent, similaire à celle de la Colombie-Britannique.

Les politiques de transition vers les biosimilaires ont eu un effet d’entraînement sur les régimes privés d’assurance médicaments, car les promoteurs ont emboîté le pas aux payeurs du secteur public. Il convient également de noter que d’autres stratégies ont été mises en œuvre par les promoteurs de régimes pour réaliser des économies, telles que les ententes d’inscription, mais elles n’entrent pas en ligne de compte lorsqu’il est question des biosimilaires. À l’échelle nationale, les politiques provinciales de transition se sont traduites par une hausse considérable de la part des demandes de remboursement de biosimilaires dans la catégorie des produits biologiques. En effet, cette part est passée de seulement 4,2 pour cent en janvier 2019 à 32 pour cent en décembre 2022. Cette croissance devrait s’accélérer en 2023 et en 2024, alors que les autres provinces et territoires achèveront leur transition.

Comptant près de 20 ans d’expérience, Martin Bélanger, directeur général en chef, Solutions pour les payeurs, TELUS Santé, est un haut dirigeant dans le domaine des avantages sociaux, de la santé numérique et de l’assurance en milieu de travail. Il se concentre sur l’utilisation de la technologie par les payeurs des secteurs privé et public. Pour en savoir plus et lire les conclusions du Rapport 2023 sur les tendances en matière de consommation de médicaments de TELUS Santé, visitez le telussante.com/tendancesprestations2023.

7 novembre 2022 | Assurance collective

Comment les employeurs peuvent-ils mieux soutenir le bien-être des employés en 2023, sachant que l’épuisement professionnel est en hausse?

Réponse de Daniel Martz, VP & Président, Soins Virtuels, TELUS Santé

À l’aube de 2023, les employés continueront de ressentir les effets de la pandémie mondiale et des changements continus apportés aux modes de travail (hybride, à distance et au bureau). Les employeurs ne peuvent pas rester les bras croisés et attendre passivement que ça passe. Ils peuvent au contraire jouer un rôle plus actif pour favoriser la santé et le mieux-être de leurs employés.

Une étude de TELUS Santé menée en collaboration avec le Conference Board du Canada a révélé un écart de 83 % entre les avantages sociaux en matière de santé et de bien-être dont bénéficient les employés canadiens et ce qu’ils attendent de leur employeur. Un autre sondage réalisé récemment révèle que 77 % des Canadiens envisageraient de changer d’emploi pour obtenir un meilleur soutien en matière de bien-être.1 Cela signifie que les organisations disposent d’une grande marge de manœuvre pour améliorer les avantages qu’elles offrent actuellement. Qu’est-ce qui peut combler cet écart?

Un soutien proactif de la santé, sous la forme d’avantages liés au bien-être, favorise un engagement régulier et continu, car ce type d’avantage est conçu pour encourager et soutenir les comportements quotidiens. En donnant aux employés les outils nécessaires pour adopter de nouvelles habitudes, les employeurs ont la capacité d’aider à améliorer les résultats en matière de santé, tout en faisant preuve de compassion en soutenant les employés dans leur vie quotidienne.

Il est urgent de transformer les avantages sociaux des employés. Ces dernières années, les employés ont fait face à des défis considérables, tant sur le plan professionnel que personnel, et ceux-ci ont façonné les tendances qui dominent les conversations dans le domaine des ressources humaines : l’épuisement professionnel, la « grande démission » et la « démission silencieuse ». En se dotant d’une stratégie de bien-être et en donnant aux employés des outils qui favorisent leur mieux-être de manière proactive, on leur donne le pouvoir d’améliorer les résultats sur leur santé et de traverser plus facilement cette période d’incertitude.

1 Séverine Degallaix, "77% des employés prêts à partir pour un meilleur bien-être", Emplois.ca, 11 février 2020, https://www.emplois.ca/77-des-employes-prets-partir-pour-un-meilleur-bien-etre/

4 juillet 2022 | Assurance collective

Pour la catégorie “Diabète”, quelles sont les principales tendances en terme de réclamations ?

Réponse de Caroline Le Pottier, Pharmacienne | Consultant Pharmacist, TELUS Santé et solutions de paiement | TELUS Health

Le diabète semble sur le point de dépasser la polyarthrite rhumatoïde  en tant que première catégorie pour le montant admissible. C’est une notion importante à relever puisque la polyarthrite rhumatoïde occupe depuis longtemps la première place, principalement en raison des coûts des médicaments biologiques utilisés pour traiter la maladie.

L’activité liée aux demandes de règlement au cours des cinq dernières années montre que la part des médicaments pour le diabète en terme de montant admissible a augmenté de façon constante, passant de 9,2 % en 2017 à 12,0 % en 2021. La part des réclamations a également grimpé, passant de 6,6 % en 2017 à 7,7 % en 2021. Cela est en grande partie attribuable à l’utilisation croissante de thérapies de deuxième ligne pour le diabète de type 2 et des glucomètres de nouvelle génération.

Entre-temps, la part en montant admissible des maladies inflammatoires a peu changé en cinq ans, passant de 12,0 % en 2017 à 12,6 % en 2021. L’écart entre les maladies inflammatoires et le diabète est maintenant inférieur à un point de pourcentage. On s’attend à ce que les politiques de transition aux biosimilaires des régimes publics réduisent lentement cet écart, ouvrant ainsi la voie au diabète pour atteindre la catégorie numéro un.

En Colombie-Britannique, où nous avons des données qui mesurent l’impact de la politique de la province en matière de substitution des produits biosimilaires, les plans de médicaments privés ont vu leur part des produits biosimilaires passer de 7 % du montant admissible pour les produits biologiques en janvier 2019 à 65 % à la fin de 2021.

Toutes ces  informations et bien d’autres sont détaillées dans le rapport 2022 sur les tendances et références canadiennes en matière de consommation de médicaments de TELUS Santé, qui tient compte des principales tendances en matière de coûts, d’utilisation et de gestion des plans privés de médicaments.

Téléchargez le rapport complet à partir du Carrefour assurances santé de TELUS.

27 juin 2022 | Placements

Comment adapter votre système d’administration des avantages sociaux à tous les genres?

Réponse de Tewfik Madani, VP Ventes & Services Clients, SEB Services Administratifs Inc.

La diversité, l’équité et l’inclusion sont des enjeux complexes et en évolution qui font l’objet de discussions délicates au sein des entreprises depuis un bon moment. Même si chaque membre de l’organisation a un rôle à jouer, c’est souvent le service des RH qui oriente la stratégie de DEI, enseigne aux employés à essayer de voir les choses autrement, et met en œuvre les changements dans toute l’entreprise.

Les clients de SEB sont des dirigeants en RH des plus grandes entreprises au Canada et ils mettent en œuvre des changements touchant la diversité et l’inclusion, notamment en ce qui a trait à l’expérience « avantages sociaux » des employés. Les entreprises ont des besoins différents, mais, pour nombre d’entre elles, il est important d’offrir un environnement et des expériences qui donnent un sentiment d’appartenance à tous les employés. Notons que la pratique visant à recueillir des données démographiques sur les genres, à laquelle on a recours depuis longtemps pour fixer les primes des assurances collectives, devient un domaine d’intérêt. Les dirigeants des RH collaborent avec les assureurs pour trouver une approche plus inclusive, qui conviendrait bien à leur entreprise et serait financièrement durable. Certains instaurent des primes à « taux unique », ce qui évite aux employés d’avoir à préciser leur genre. D’autres permettent aux employés de choisir « X » comme genre et adoptent une nouvelle table de taux pour le genre X.

Une solution pour tous ne permet pas de régler un enjeu aussi complexe et toujours changeant. Après avoir adopté une approche, il importe que l’administration des assurances collectives demeure flexible et que le système de l’administrateur puisse aisément être configuré de manière à prendre en charge toute modification de structure et toute mise à jour requise, au cas où il y aurait par la suite un changement d’assureur et que celui-ci ait une approche différente.

SEB comprend que l’expérience de l’employé continuera à évoluer et entraînera des changements dans leurs assurances collectives. Voilà pourquoi ses activités de base reposent sur le fait que les employeurs ont besoin de flexibilité, d’automatisation et d’une expérience utilisateur améliorée. Découvrez nos solutions à www.seb-admin.com/fr-ca.

27 septembre 2021 | Assurance collective

Pourquoi les entreprises doivent-elles considérer l’impartition à la demande (relève d’urgence) de l’administration des régimes d’assurance collective comme levier de performance et l’inclure dans leur stratégie pour pallier la pénurie de main-d’œuvre ?

Réponse de Danielle Varela, Associée directrice, Gahnic services & conseils.

La pandémie a amené de nombreuses entreprises à se réinventer et à voir au-delà du bureau. La résilience et l’agilité des entreprises sont ainsi en voie de devenir des indicateurs clés de performance. Nous devons donc trouver des solutions plus intelligentes de travailler et de réinventer le collaboratif. Aujourd’hui, il n’y a plus de frontière. Le présentiel n’est plus nécessaire pour assurer la croissance des entreprises. Par contre, le besoin en employés compétents dans des postes-clés est plus criant que jamais.

La relève d’urgence (impartition ponctuelle) à distance nous permet de considérer une solution tactique pour un avenir incertain tout en essayant de trouver des réponses dans un passé familier. Il est donc vital de mettre de côté la peur du changement et d’embrasser une nouvelle ère de coopération où vous payez pour un service sur demande. En matière de recrutement, chaque entreprise cherche la lumière au bout du tunnel.

Dans ce contexte, il est primordial de penser à un plan B afin de continuer à gérer les fonds de pension et avantages sociaux de façon agile. Lorsque votre équipe traverse une période de pointe ou qu’un de vos employés quitte subitement, vous avez besoin de spécialistes qui comprennent les enjeux des régimes de retraite et des avantages sociaux pour prendre le relais, à distance et sans délai.

En faisant appel à des experts en administration des régimes d’assurance collective seulement lorsque vous en avez besoin, vous n’avez pas à engager ni à former quelqu’un à la hâte. Vous évitez aussi de mettre de la pression inutile sur vos employés et assurez leur bien-être. De plus, grâce à notre approche ingénieuse, nous travaillons à distance à partir de vos systèmes. Nous utilisons vos connexions à distance VPN, VDI (CITRIX), vos postes de travail virtuels externalisés ou des appareils fournis par le client. Une solution efficace qui ne génère pas de coûts supplémentaires pour votre entreprise et qui vous permet de gérer de façon dynamique la taille de vos équipes, le tout sans contrainte.

Avec la technologie qui peut jouer un rôle déterminant dans l’optimisation de la réponse opérationnelle des entreprises et l’expertise de notre équipe, votre organisation peut continuer d’opérer et de progresser grâce à l’impartition et la coopération à distance.

Pour en savoir plus sur la relève d’urgence, je vous invite à visiter https://www.gahnic.com/nosservices

22 février 2021 | Placements

Impartition de l’administration des régimes d’assurance collective, oui ou non ?

Réponse de Tewfik Madani, Directeur, Service client, SEB Services Administratifs Inc.

La décision d’impartir l’administration des régimes d’assurance collective est généralement motivée par le gain d’efficacité que cette décision engendre. Que ce soit au niveau des ressources, des processus ou bien encore la qualité des services rendus aux employés.

Plusieurs organisations choisissent de maintenir les services d’administration à l’interne afin d’avoir un meilleur contrôle sur la qualité des services rendus.

La réalité de chaque organisation est différente que ce soit au niveau de ses opérations ou de ses employés et trouver un fournisseur de service qui comprend ces réalités est toujours un défi et une crainte pour la majorité des employeurs.

Chez SEB services administratifs nous croyons que chaque organisation est unique et qu’il est important de s’adapter à la réalité de chaque client. Nous mettons l’emphase sur les processus d’administration, nous avons développé des solutions flexibles et personnalisables qui s’adaptent à la réalité de chaque client.

En tant qu’organisation se spécialisant dans l’administration de régimes d’assurances collectives et qui travaille en partenariat avec plus de 50 entreprises phares au Canada et près d’un demi-million de Canadien(ne)s, nous offrons à nos clients des solutions automatisées permettant l’élimination des processus manuels, offrant ainsi aux employés et aux administrateurs clients une expérience utilisateur simple et intuitive. La segmentation de processus complexes en processus simples et automatisés permet de faciliter la compréhension de l’utilisateur, d’éliminer les risques d’erreurs, tout en offrant un service de qualité.

L’impartition ? Oui, avec un partenaire qui est à l’écoute des besoins de ses clients, qui a l’expérience et la capacité de leur offrir des solutions qui sont adaptées à leur réalité à moindre coût, afin de leur permettre de se concentrer sur leurs opérations et d’obtenir de meilleurs résultats d’affaires.

Pour en apprendre plus, visitez notre site web :

www.seb-admin.com/fr-ca/

30 novembre 2020 | Placements

Pourquoi intégrer les risques climatiques dans sa gestion de portefeuille?

Réponse de Pierre-Alexandre Renaud, M. Sc., Analyste, Investissement responsable, Desjardins Gestion internationale d’actifs .

L’édition 2020 du rapport Global Risks du World Economic Forum classe les enjeux liés au climat parmi les cinq principaux risques menaçant notre planète à long terme. Ces risques se distinguent tant par leur probabilité d’occurrence que par la sévérité de l’impact prévu. Par ailleurs, l’incapacité de s’adapter aux changements climatiques figure au palmarès des risques les plus susceptibles d’entraîner des répercussions négatives.

Les changements climatiques exposent les entreprises et les investisseurs à deux grandes catégories de risques : les risques physiques engendrés par les dommages et les perturbations d’opérations attribuables aux phénomènes climatiques extrêmes, et les risques de transition liés à la mise en place d’un modèle économique sobre en carbone.

L’intégration de la gestion des risques climatiques est donc devenue essentielle pour une saine gestion de portefeuille à long terme. Ainsi, chez Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA), nous utilisons plusieurs stratégies pour gérer le risque climatique dont l’engagement actionnarial.

L’engagement actionnarial est essentiel pour transmettre aux compagnies l’urgence d’agir pour le climat.  DGIA utilise son accès privilégié aux entreprises pour discuter de leur stratégie pour faire face au défi climatique. Ces discussions permettent d’évaluer les risques et les opportunités liés aux enjeux climatiques et, ainsi, elles influencent directement nos décisions de placement. De plus, les dialogues encouragent les entreprises à améliorer notamment leurs pratiques environnementales ainsi que de guider l’évolution de leurs modèles d’affaires pour répondre aux défis de notre génération.  L’atteinte d’une société résiliente s’ensuivra.

16 novembre 2020 | Assurance collective

Comment les employeurs peuvent-ils soutenir le bien-être financier de leurs employés sans assumer des coûts additionnels?

Réponse de Eric Marion , Vice-président, Assurance de groupe Sonnet .

Dans un marché de talents extrêmement concurrentiel, les compagnies canadiennes sentent la pression d’être un employeur de choix.

Des études démontrent qu’une majorité des employés croient que leur employeur doit jouer un rôle dans leur santé financière. Les réponses indiquent également que le stress financier a une incidence sur leur capacité à se concentrer sur le travail; ceux qui disent éprouver des difficultés financières passent plus de trois heures par semaine à les traiter*.

Le bien-être financier des employés est un besoin continu, non seulement pour régler les répercussions du stress financier. Un excellent programme d’avantages sociaux permet de retenir les talents; les employeurs veulent savoir comment offrir du soutien et une rémunération sans frais supplémentaires pour l’employeur.

Une solution est l’innovation dans l’offre d’avantages sociaux. Aller au-delà des produits de santé et de finances traditionnels et ajouter des avantages de groupe peut permettre aux employés d’économiser des milliers de dollars.

Par exemple, Sonnet Assurance, compagnie d’assurance habitation et auto canadienne entièrement numérique, profite de sa plateforme et de partenaires pour offrir aux participants de l’assurance de groupe plusieurs services et renseignements pour appuyer les membres propriétaires de véhicules et d’habitations. Nous avons également transformé un besoin traditionnellement complexe en une tâche rapide de 5 à 10 minutes.

Vu l’augmentation des salaires et le coût de la vie, les employeurs doivent trouver des façons d’atténuer le stress financier de leurs employés. Les marques numériques comme celle-ci permettent la mobilisation, la fidélisation et la productivité des employés, avec peu d’efforts.

9 novembre 2020| Placements

Pourquoi un tel engouement pour les obligations vertes?

Réponse de Geneviève Bachand, Analyste Crédit corporatif, Desjardins Gestion internationale d’actifs .

Les obligations vertes ont un objectif clair, financer des projets favorables à l’environnement et à l’atténuation des changements climatiques. Ces obligations doivent donc contribuer à des projets visant, entre autres, la transition et l’efficacité énergétique, le transport durable et la gestion durable des ressources naturelles. 

Les premières obligations vertes ont vu le jour en 2007 en Europe et le volume d’émissions a rapidement pris de l’ampleur jusqu’à atteindre 37 G$ US* en 2014. En 2018, les émissions ont totalisé 167 G$ US* à l’échelle mondiale. 

La demande croissante des investisseurs pour l’investissement responsable encourage la croissance du marché des obligations vertes. Aussi, l’adoption du Programme de développement durable - horizon 2030 par les 193 États membres de l’Organisation des Nations unies (dont le Canada) en 2015, et la signature de l’Accord de Paris en novembre 2016 ont renforcé la prise de conscience mondiale quant à l’urgence d’agir.

Les obligations vertes sont aujourd’hui devenues un outil important pour le financement de projets ayant pour but de réduire l’impact des changements climatiques et elles permettent aux investisseurs de participer concrètement à la finance durable en accord avec les divers engagements internationaux. En plus des obligations vertes, les obligations dites sociales, climatiques et de transition sont en émergence et servent également à financer des projets à vocation durable.

En 2019 au Canada, les émissions d’obligations vertes ont atteint le montant de 9 G$ CA*. Les souverains ont émis 60 % des émissions (IBRD, EIB, IFC, etc.), les provinces 17 % des émissions, les corporations 20 % et les municipalités 2 %.

 

* Source : Bloomberg & RBC Capital Markets : Green Bonds_Taking the greener path (24 avril 2019)

3 août 2020 | Assurance collective

Parlez-nous du cadre d’évaluation des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des Régimes collectifs de retraite (RCR) élaboré par la Sun Life pour sa plateforme de placements de base. Pourquoi est-ce si important?

Réponse de Kate Nazar, dVice-présidente, stratégies et développement du marché, Régimes collectifs de retraite Sun Life.

Les placements durables sont un pilier de base de la stratégie globale de durabilité de la Sun Life. On entend constamment parler de la manière dont la COVID-19 a renforcé les arguments en faveur de l’intégration des facteurs ESG dans les placements. La crise financière et de santé actuelle a élevé l’importance des facteurs sociaux et de gouvernance au même niveau que celui des facteurs environnementaux avant la pandémie.

Depuis trois ans, nous avons amassé de solides connaissances sur la façon dont les gestionnaires de notre plateforme de base incorporent les facteurs ESG dans la construction des portefeuilles. Nous avons ainsi élaboré un cadre d’évaluation des facteurs ESG exclusif que nous avons annoncé en juillet. Ce cadre inclut les fonds offerts dans les principales catégories d’actif de la plateforme des RCR. Il s’inscrit dans le prolongement du programme de pointe que nous avons mis en place pour la gouvernance des placements – ce programme est géré par notre équipe Solutions placements.

Notre cadre d’évaluation aide les promoteurs de régime à repérer les meneurs en ESG dans notre plateforme et à comprendre l’intégration des facteurs ESG dans leur gamme de fonds actuelle.

Nous sommes prêts à commencer la conversation avec les promoteurs de régime pour leur expliquer comment harmoniser la stratégie de durabilité de leur entreprise avec leurs régimes d’épargne au travail. Nous pouvons tous contribuer à un avenir plus durable.

Kate Nazar

27 juillet 2020 | Assurance collective

Quelles stratégies pouvons-nous utiliser pour assurer la viabilité des régimes de soins de santé?

Réponse de Shawn O’Brien, directeur général, Exploitation des données et feuille de route des solutions dentaires, médicaments et soins de santé TELUS Santé.

Le secteur des soins de santé est en évolution rapide, en particulier dans le contexte d’une pandémie mondiale, et les tendances en matière de consommation de médicaments peuvent nous permettre de savoir quelles pourraient être les conséquences de ces changements sur les régimes de soins de santé.

Le Rapport 2020 sur les tendances et références canadiennes en matière de consommation de médicaments de TELUS Santé présente les tendances en ce qui concerne les coûts, l’utilisation et l’adoption des outils de conception des régimes privés d’assurance médicaments. Il offre aux assureurs, administrateurs et employeurs un portrait de l’année précédente ainsi qu’un aperçu de l’avenir pendant notre traversée de ce monde de la COVID-19.

L’année 2019 a connu la plus forte augmentation des cinq dernières années sur le plan des coûts admissibles moyens pour les régimes privés d’assurance médicaments. Bien que certains facteurs aient contribué à cette hausse – du coût croissant des médicaments de spécialité au recours accru aux médicaments utilisés pour traiter les maladies chroniques, notamment la santé mentale, le diabète et autres troubles métaboliques – les preneurs de régime peuvent également utiliser des stratégies de limitation des coûts pour réduire les dépenses et soutenir la mise en place de régimes de soins de santé plus durables :

  • Substitution générique obligatoire – Cette stratégie était déjà un outil de conception populaire, mais elle a progressé au cours des cinq dernières années, contribuant à réduire les coûts globaux. Pour les preneurs de régime qui ne tirent pas encore profit de cette stratégie, il est recommandé d’évaluer les économies qu’elle pourrait permettre et de se préparer à tout obstacle à sa mise en place.
  • Listes de médicaments gérées – Les prix des médicaments continuent de grimper en flèche (notamment ceux des médicaments classiques, qui ont connu une hausse soudaine en 2019), et les preneurs de régime devraient discuter avec leurs conseillers en avantages sociaux afin d’explorer la valeur des listes de médicaments gérées. Les conseillers peuvent être particulièrement utiles pour guider la mise en œuvre et traiter les craintes des adhérents au régime.
  • Solutions de prochaine génération – D’autres stratégies de limitation des coûts commenceront à voir le jour, par exemple les ententes d’inscription, les stratégies relatives aux médicaments biosimilaires, la gestion des réclamants dont les demandes de règlement sont élevées et la prise en charge des maladies chroniques, ce qui permettra de renforcer les régimes privés d’assurance médicaments.

Les régimes de soins de santé constituent un important pilier du secteur des soins de santé, et ils doivent évoluer parallèlement aux enjeux majeurs de la santé et aux besoins de la main-d’œuvre. Savoir où sont les besoins nous aide tous à innover et à améliorer l’expérience vécue par les Canadiens en matière de santé.
Pour obtenir plus de renseignements ou pour consulter le rapport, visitez le site du Carrefour assurances santé de TELUS Santé.

29 avril 2019 | Assurance collective

Comment les promoteurs de régimes peuvent-ils ajouter les soins virtuels à leur régime de soins de santé sans en augmenter les coûts?

Réponse de Laura Mensch, Vice-présidente, Gestion des régimes d’assurance santé, TELUS Santé.

Plusieurs approches permettent d’intégrer les soins virtuels tout en évitant une augmentation nette des coûts :

  1. Comptes de frais médicaux : Les soins virtuels sont admissibles au remboursement dans le cadre des comptes de frais médicaux. Les employeurs peuvent donc encourager leurs employés à utiliser ces comptes pour payer les consultations médicales virtuelles, ou encore l’employeur peut automatiquement y allouer un certain montant au sein des comptes.
  2. Primes d'assurance-invalidité de longue durée : Les employeurs qui payent eux-mêmes les primes d'assurance-invalidité de longue durée pourraient songer à adopter un modèle où ces primes sont partagées ou payées par l’employé. Les employés en reçoivent les avantages fiscaux, et les employeurs libèrent ainsi des fonds pour investir dans les soins virtuels.
  3. Réduction de l’absentéisme : Les soins virtuels fournissent un accès pratique et rapide aux services médicaux, évitant les longues attentes dans les cliniques ou salles d’urgence. Cette diminution du temps nécessaire pour les rendez-vous médicaux peut se traduire par une réduction par les employeurs du nombre de jours d’absence permis.

Utiliser une combinaison ou l’ensemble de ces stratégies permet à l’employeur d’offrir des soins virtuels aux membres des régimes sans augmenter le coût de ces régimes.

3 décembre 2018 | Assurance collective

Quelles sont les principales découvertes issues du Cost Drivers Report (qu’a publié dernièrement Médicaments novateurs Canada) et que signifient-elles pour le marché privé?

Réponse de Joe Farago, Directeur exécutif, Payeurs privés et investissements, Médicaments novateurs Canada.

Il arrive souvent que les données des rapports sur la croissance totale du marché des régimes d’assurance médicaments privés ne contiennent aucun détail des facteurs de comportement des réclamants qui influencent les coûts totaux des régimes. Les rédacteurs de ce rapport tentent d’illustrer les déterminants de la croissance des coûts des régimes d’assurance médicaments au Canada, dont l’utilisation, pour la période couverte entre 2012 et 2016.

Le rapport a démontré que, au cours de cette période de 5 ans, le taux de croissance annuel composé (TCAC) du total des demandes de remboursement d’assurance médicaments a augmenté de 4,7 %. Cette croissance est attribuable à une hausse de l’utilisation dans une proportion de 75 % – autrement dit, le nombre de réclamants qui ont déposé de demandes de remboursement a augmenté.

De plus, il est indiqué dans le rapport que l’augmentation est déterminée par l’utilisation accrue de médicaments à coût élevé, et ce, principalement dans le traitement de maladies chroniques évitables. Les employeurs qui cherchent à gérer les coûts doivent envisager d’investir dans des programmes de bien-être et de prévention pour contrebalancer cette tendance.

En outre, ces résultats mettent davantage en lumière la manière dont les assureurs prennent en compte le facteur de la tendance des médicaments d’ordonnance dans le calcul de leurs taux annuels appliqués aux primes. Il semble qu’il existe un large écart entre la croissance projetée et celle constatée sur le marché. Cet écart peut amener les promoteurs à demander à leurs conseillers ou courtiers en régimes davantage de renseignements sur les motifs sous-tendant les hausses de primes ou de frais de mise en commun au moment du renouvellement.

Cliquez ici pour lire le rapport complet de Médicaments novateurs Canada

Cette Question de la semaine a été rendue possible grâce au soutien d’Amgen.

23 avril 2018 | Assurance collective

Quels avantages les programmes de soutien aux patients des fabricants offrent-ils aux patients et aux employeurs?

Réponse de Jay Mayers, Directrice, vice-président, développement des affaires, McKesson Soins de santé spécialisés.

Les programmes de soutien aux patients (PSP) mettent l’accent sur le soutien aux patients à qui on a prescrit des médicaments coûteux ou compliqués à utiliser. Ils offrent de nombreux services qui aident les patients à prendre en charge leur maladie pour rester productifs au travail et dans la société.

Les professionnels de la santé et du remboursement des PSP sont généralement disponibles à des heures pratiques pour les patients (soir et week-end).

Les PSP offrent de l’éducation aux patients et de l’assistance pour la prise en charge des effets secondaires et ils simplifient l’accès aux régimes d’assurance publics et privés tout en réduisant le fardeau administratif pour les médecins. Selon Kadi, une jeune patiente souffrant d’une maladie chronique et habituée du programme :

« L’infirmière du PSP a répondu à mes questions et m’a aidée à devenir autonome dans la prise en charge de ma maladie. »

Dans certains cas, les patients peuvent être admissibles à une aide financière.

Les assureurs offrent également des programmes de gestion de cas qui dirigent les patients vers des PSP. Ces programmes comptent sur des pharmacies privilégiées qui permettent aux assureurs de réaliser des économies.

Les PSP offrent aux patients les outils nécessaires pour mieux vivre avec leur maladie, qui est souvent grave, complexe et associée à de la peur ou à de la stigmatisation. Les PSP aident les patients à se concentrer sur la prise en charge de leur maladie, à retrouver un sentiment de normalité et à rester productifs au travail.

16 avril 2018 | Assurance collective

Comment les ententes relatives à l’inscription de produits permettent-elles d’obtenir des médicaments à coût avantageux?

Réponse de Ben Peacock, directeur, tarification, contrats et payeurs privés

Les ententes relatives à l’inscription de produits (EIP) sont des contrats conclus entre payeurs et fabricants qui aident les payeurs à maximiser la valeur des médicaments offerts aux bénéficiaires. D’autres outils existent, comme les limites quant aux marges bénéficiaires et aux frais d’exécution d’ordonnance, la substitution générique, la gestion des listes de médicaments et l’autorisation préalable. Les régimes publics utilisent des EIP depuis le début des années 2000, et les hôpitaux, depuis encore plus longtemps. Les EIP répondent aux besoins et aux capacités du payeur selon les avantages et les inconvénients du médicament.

Une EIP peut offrir une simple remise sur un médicament. Cependant, il existe de meilleurs moyens de maximiser la valeur pour toutes les parties. Par exemple, si un payeur craint que l’emploi d’un médicament ébranle le budget d’un régime, un plafond de dépenses peut être fixé. Si l’efficacité est incertaine, les doses initiales peuvent être fournies gratuitement ou à prix réduit jusqu’à ce que l’efficacité soit démontrée. Si le rapport coût-efficacité d’un médicament varie selon l’indication, des mesures ou des prix différents peuvent être appliqués aux différentes indications.

En plus des assureurs, d’autres payeurs privés ont conclu des EIP, y compris des promoteurs de régimes. De plus en plus d’intervenants trouvent le moyen d’offrir un avantage concurrentiel en intégrant des EIP novatrices à leur boîte à outils pour que le bon patient puisse obtenir le bon médicament au juste prix.

En faites-vous partie?

Cette Question de la semaine a été rendue possible grâce au soutien d’Amgen.

9 avril 2018 | Assurance collective

Réformes proposées quant à l’établissement du prix des médicaments par le CEPMB : baisse des coûts des régimes privés?

Réponse de Suzanne Lepage, stratégiste, régimes privés d’assurance maladie

Les réformes réglementaires du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) proposées par Santé Canada pourraient entraîner une baisse du prix courant de nombreux médicaments, qui ne se traduira pas nécessairement par des économies en fin de compte pour les promoteurs de régime, car de nombreux autres facteurs influencent le coût des régimes d’assurance médicaments.

Le coût des médicaments est reflété dans les primes versées par les promoteurs aux assureurs, mais non limité au seul prix des médicaments. Le pouvoir du CEPMB se limite à l’établissement du prix courant; or, dans l’optique des régimes privés, le coût des médicaments comprend les marges bénéficiaires des grossistes et pharmacies et les frais d’exécution d’ordonnances, qui, eux, ne sont pas réglementés. Les frais des assureurs, les commissions des conseillers, les facteurs de tendance et les frais de regroupement influent également sur le montant des primes.

Ces coûts sont multipliés par l’utilisation, influencée par le vieillissement de la population, le recours accru aux médicaments et le nombre croissant de demandes de remboursement et de demandeurs.

Lorsqu’on analyse les coûts et la croissance des demandes de remboursement de médicaments au privé à l’échelon du marché global, on constate une augmentation modeste à un chiffre. Cela dit, les primes diffèrent, car elles sont déterminées en fonction de l’expérience et des risques particuliers à un régime. Pour profiter de la stabilité relative et de la croissance modeste dans l’industrie, serait-il temps d’envisager une globalisation du risque pour l’ensemble des régimes pour que l’assurance demeure viable?

Cette Question de la semaine a été rendue possible grâce au soutien d’Amgen.

2 avril 2018 | Assurance collective

Quel est l’inconvénient d’utiliser les évaluations des technologies de la santé (ETS) des payeurs publics pour estimer la valeur des médicaments, plutôt que d’utiliser une stratégie d’adaptation des décisions en fonction des besoins des payeurs privés?

Réponse de Dre Judith Glennie, présidente, J.L. Glennie Consulting Inc.

La manière dont les payeurs privés évaluent les nouveaux médicaments diffère de la méthode utilisée par les payeurs publics. Les premiers tiennent compte de facteurs importants pour les employeurs et employés (retour au travail, adhésion, temps d’absence, fardeau pour patients et aidants). Ces facteurs ne sont pas retenus par les payeurs publics, qui évaluent un nouveau médicament en fonction surtout de ses répercussions sur le budget, les hospitalisations et les consultations. Il en résulte des priorités différentes : les payeurs privés remboursent essentiellement les médicaments qui contribuent à prévenir les coûts associés à l’incapacité, tandis que les payeurs publics ne remboursent pas nécessairement ces mêmes médicaments, les ETS étant effectuées en fonction d’un groupe de personnes distinct.

Plusieurs assureurs attendent les recommandations de l’ETS avant de prendre des décisions. Cela retarde de 6 à 12 mois l’accès aux nouveaux médicaments et, par conséquent, le traitement de l’employé et son éventuel retour à la pleine productivité.

Les lacunes dues aux différentes perspectives des régimes publics et privés ressortent clairement depuis le lancement, en Ontario, de l’Assurance-santé Plus. Des familles doivent maintenant débourser de l’argent pour se procurer un médicament auparavant remboursé au privé.

La prise en compte des rapports d’ETS dans les décisions des assureurs privés quant au remboursement des médicaments peut avoir des conséquences défavorables et sous-estimer la valeur des médicaments pour les bénéficiaires et leur famille. Une approche personnalisée, adaptée aux besoins particuliers des assurés permettra la prise de décisions optimales pour les promoteurs de régimes et les participants.

Cette Question de la semaine a été rendue possible grâce au soutien d’Amgen.

6 novembre 2017 | Assurance collective

Quel est l'impact du cancer sur le milieu de travail et comment les employeurs peuvent-ils aider leurs employés à vivre avec le cancer?

Réponse de Liette Champagne, directrice, remboursement de frais de médicaments, garanties collectives, Financière Sun Life

Saviez-vous que 200 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de cancer chaque année1 et luttent pour leur rétablissement, accompagnés de leurs proches? Grâce à l'amélioration des traitements, le taux de rémission est aujourd’hui plus élevé que jamais.

Ces nouvelles options de traitement, conjuguées au vieillissement de la population active, se traduisent par des répercussions plus importantes au travail. La bonne nouvelle est qu’avec un traitement et un soutien adéquats, les employés atteints de cancer peuvent vaincre la maladie et retourner au travail ou même dans certains cas, ne pas avoir à s’absenter du tout.

Les employés veulent travailler pour des organisations qui les aident à se rétablir. Un bon système de soutien peut réduire la durée de l'absence, un facteur de coût important pour les régimes, car le cancer est l'une des trois principales causes des règlements d’invalidité longue durée (ILD)2.

Soutien possible offert par les employeurs :

  1. Accès aux médicaments anticancéreux et intégration des pratiques soutenant la viabilité des régimes
  2. Gestion des dossiers d'invalidité axée sur la communication, l'adaptation et le soutien
  3. Soutien de tiers pour aider les patients à s'y retrouver dans le système de santé
  4. Programmes d'aide aux employés et soutien psychologique pour la santé mentale – 25 % souffrent de dépression3

Découvrez comment vous pouvez faire face au cancer autrement en téléchargeant le Dossier de réflexion sur le cancer de la Financière Sun Life.


1 Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2017. Toronto, ON: Société canadienne du cancer; 2017. [En ligne], [www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/publications/Canadian%20Cancer%20Statistics/Canadian-Cancer-Statistics-2017-FR.pdf]
2 L'avantage santé et productivité. Au travail! 2009–2010, Willis Towers Watson.
3 Depression (PDQMD)-Health Professional Version, National Cancer Institute, [En ligne], mis à jour le 2 mai 2017.[www.cancer.gov/about-cancer/coping/feelings/depression-hp-pdq].

8 mai 2017 | Assurance collective

La sophistication et la complexité grandissantes des stratégies de fraude et des crimes financiers font en sorte que la lutte contre la fraude et la maîtrise des coûts prend plus d'importance que jamais. Quelles sont certaines des principales stratégies que les employeurs et les assureurs peuvent utiliser pour aider à combattre la fraude liée aux garanties collectives?

Réponse de Shelley Frohlich, directrice, services d'enquête, gestion du risque de fraude sunlife.ca/gestiondelafraude

La sensibilisation avant tout

La prévention de la fraude commence par la sensibilisation. Les promoteurs et les participants doivent savoir comment réagir face à elle; sinon, n'importe qui peut être transformé en victime ou en coupable.

Les promoteurs peuvent contribuer à la mobilisation des employés pour former la première ligne de défense dans la lutte contre la fraude. Les participants doivent comprendre leur régime et ce qui est couvert, refuser de participer à des stratégies de fraude et dénoncer.

Rôle de l'assureur

Les assureurs doivent faire appel à des technologies de pointe et à l'analytique pour prévenir et détecter les stratégies de fraude. Les menaces et les tendances inhabituelles se manifestant dans les demandes de règlement sont décelées grâce à une équipe d'enquêteurs spécialisés, à la modélisation prédictive et à l'analyse des réseaux sociaux. Lorsque des activités frauduleuses sont détectées, les assureurs et les promoteurs devraient travailler ensemble pour prévenir la fraude. La radiation des fournisseurs présumés peut aussi mettre fin aux pertes des régimes de garanties collectives et envoyer un message fort.

La force de la prévention

Pour prévenir la fraude, il faut supprimer l'occasion de la commettre. Bon nombre de fraudeurs se justifient en se disant qu'il s'agit d'un «crime qui ne fait pas de victimes» ou encore, ils croient qu'ils ne se feront pas prendre. Voici quelques conséquences liées à la fraude : perte de couverture, restitution des sommes dues, cessation d'emploi, accusations et poursuites au criminel.

Il est impossible d'éradiquer la fraude, mais on peut la réduire considérablement; nous avons tous un rôle à jouer.