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Fixed Income Roundtable 2021
Le nombre de diagnostics de cancer augmente dans le monde entier. La maladie touche de manière disproportionnée les personnes plus âgées, mais de nombreuses études montrent une augmentation des cas de cancers graves chez les jeunes adultes.
En mai dernier, Avantages a rassemblé employeurs et experts pour discuter de la situation actuelle du cancer au pays et de son incidence sur les régimes d’avantages sociaux collectifs, en se penchant sur la prévention, le traitement et le retour au travail.

Nos participants

Q: Quelles sont vos observations concernant le cancer dans vos organisations et la société en général ?

JORDAN: Chez McKesson, on a observé dans les derniers trimestres une augmentation de quelques points de pourcentage des taux de cancer parmi nos employés. Ça nous inquiète beaucoup, on craint que ça ne devienne une tendance. Donc on essaie de comprendre ce qui se passe chez nos employés et on tente de mettre le sujet de l’avant. On se demande ce qu’on peut faire en tant qu’organisation pour à la fois prévenir cette tendance-là et soutenir les employés touchés. Pour l’instant, on n’a pas toutes les réponses, mais on entame les discussions à l’interne avec différents groupes, dont la haute direction. En même temps, on essaie de creuser un petit peu plus dans nos données pour déterminer où est l’enjeu exactement, si certains sous-groupes d’employés sont davantage touchés, par exemple.

JUDITH: Nous sommes une petite entreprise d’environ une cinquantaine d’employés. Je travaille chez Petrie Raymond depuis 12 ans, et je vous dirais que dans les dernières années j’ai remarqué une hausse des cas de cancer. En cinq ans, on a eu trois cas de cancer du sein, dont deux chez de jeunes femmes. On ne se sent pas très outillés par rapport à ça. Évidemment, on respecte toutes les requêtes médicales, mais de là à avoir un programme de soutien, on n’est pas encore rendus là. On sait que le cancer, c’est un fléau qui est en expansion, donc il va falloir aller chercher des idées de ce qu’on peut faire comme employeur, comment offrir plus de soutien. Pour l’instant, on gère la situation au cas par cas.

NANCY: Je fais un peu les mêmes constats. On remarque que la population touchée tend à rajeunir de plus en plus. C’est inquiétant. Mais nous n’avons pas vraiment de solutions ou de programme spécialisés en place en ce moment nous non plus.

KARINE: On remarque en effet que les diagnostics de cancer augmentent chez les jeunes adultes de 18 à 39 ans. C’est par exemple le cas pour le cancer du sein ou le cancer colorectal, des types de cancer qu’on voyait plutôt à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine auparavant. Vos employés qui ont un cancer à un plus jeune âge ne sont pas nécessairement établis dans leur carrière ou dans leur vie amoureuse. Et on sait que les générations plus jeunes changent beaucoup d’emploi, ça fait en sorte qu’ils peuvent être de retour d’invalidité dans un emploi qu’ils occupaient depuis peu avant leur absence. Côté financier, ils ne sont pas au maximum de leur rémunération. Donc, quand en plus ils ne touchent qu’une partie de leur salaire en invalidité, ils s’appauvrissent. Leur réalité est très différente de celles des employés ayant reçu un diagnostic à un âge plus avancé, qui sont plus près de la retraite et bien établis dans leur vie professionnelle et personnelle.

NEDA: Nos données montrent que la durée moyenne des invalidités causées par le cancer est de dix mois et que la moyenne d’âge est de 52 ans. Mais 74 % de ces gens-là reviennent au travail par la suite. Donc, c’est quand même une statistique réconfortante. Dans un rapport de la RAMQ publié en 2022, on apprenait que 10 % des dépenses totales du régime public d’assurance médicaments du Québec provenaient des médicaments oncologiques. Entre 2017 et 2022, la hausse a été de 82 % pour cette catégorie de médicaments, alors que le nombre de patients a augmenté de seulement 11 %. Chez Desjardins, environ 4 % des dépenses en médicaments proviennent des traitements oncologiques, mais évidemment, ça ne concerne que les médicaments pris de façon ambulatoire. De nombreux médicaments sont administrés en centre hospitalier.

On sait que le cancer, c’est un fléau qui est en expansion, donc il va falloir aller chercher des idées de ce qu’on peut faire comme employeur, comment offrir plus de soutien. Pour l’instant, on gère la situation au cas par cas.

- JUDITH -

Q: De quelle façon soutenez-vous vos employés atteints de cancer dans vos organisations, notamment en matière de retour au travail ?

JUDITH: Nous sommes une petite organisation, donc nous y allons au cas par cas. Une employée a par exemple suivi ses traitements tout en continuant à travailler, alors qu’une autre est partie en invalidité. On discute avec nos employés de ce qu’ils veulent faire et on demeure flexible. On n’a pas vraiment de procédure formelle en place. Après une invalidité, on favorise le retour progressif. Comme on est un cabinet comptable, les employés peuvent faire du télétravail, ça facilite donc le retour progressif quand ils peuvent travailler en restant à la maison.

NANCY: Pour nous aussi c’est du cas par cas concernant les retours au travail. On a beaucoup de retours progressifs également. On essaie vraiment de s’adapter à la personne, comprendre ses besoins.

JORDAN: Chez McKesson, on a des partenariats avec des fournisseurs qui gèrent les congés d’invalidité. On leur a aussi donné le mandat d’optimiser les plans de traitement pour les diagnostics dits sévères, ce qui inclut le cancer. On sait aussi que souvent il y a des comorbidités, notamment du côté de la santé mentale, alors nos fournisseurs ont le mandat de voir s’il y a moyen d’intégrer du soutien en santé mentale dans le plan de traitement et le plan de rétablissement de la personne. C’est une façon d’offrir du soutien additionnel.

On sait que souvent il y a des comorbidités, notamment du côté de la santé mentale, alors nos fournisseurs ont le mandat de voir s’il y a moyen d’intégrer du soutien en santé mentale dans le plan de traitement et le plan de rétablissement de la personne.

- JORDAN -

KARINE: Quand un employé revient d’une invalidité causée par un cancer, il va récupérer ses capacités de façon progressive. Ce n’est pas toujours facile pour le gestionnaire de savoir ce que son employé peut faire, et ce qu’il ne peut pas faire. Ça demande beaucoup de sensibilité pour reconnaître les signes de fatigue et réaliser que l’employé est submergé par une tâche. Quand les patients suivent des traitements de chimiothérapie, ils peuvent souffrir de brouillard cérébral. La concentration est plus difficile et il peut y avoir des pertes de mémoire. Il faut donc faire de la sensibilisation sur les effets des traitements contre le cancer dans les organisations.

Sur la décision de partir en invalidité ou non, il y a aussi la question du salaire qui permet de garder une certaine qualité de vie. Certaines personnes veulent demeurer en poste pour des raisons financières ou de soutien social, mais elles peuvent s’épuiser, même si on leur donne des petites tâches. Ce sont des situations très difficiles à évaluer.

NEDA: De notre côté, en tant qu’assureur, on offre un soutien personnalisé et progressif aux participants atteints de cancer. Chaque assuré est suivi par un gestionnaire de cas qui lui est attitré. C’est lui qui est garant de la continuité de la relation de confiance. On a aussi une division de réhabilitation, composée de professionnels de la santé comme des infirmières, des kinésiologues, etc. Tous ces gens-là jouent un rôle clé dans la préparation du retour au travail, en collaboration avec les équipes RH de l’employeur ou la division de santé et sécurité. On est bien conscients que le rythme de récupération est différent pour chaque individu, le plan de rétablissement est donc adapté à l’état de santé du patient. On sait aussi que le cancer a un impact profond sur la santé mentale. Le soutien psychologique est donc offert pendant l’invalidité et après le retour au travail.

KARINE: Il arrive que le retour au travail soit précipité. Parfois pour des raisons financières, parce que les gens peuvent se retrouver en situation de pauvreté avec la forte hausse du coût de la vie. J’ai déjà vu des personnes en arrêt de travail demander de l’aide sociale. Mais parfois, les gens ont aussi un désir très fort de retourner travailler et reprendre une vie normale. Le danger, c’est qu’ils ne soient pas encore prêts et mettent leur santé en péril en retournant au travail trop tôt. Certains patients peuvent notamment développer des problèmes de santé mentale, comme un trouble de l’adaptation. C’est pour ça que vos régimes d’avantages sociaux sont très importants, en donnant les outils nécessaires à vos employés pour qu’ils puissent bien se rétablir.

FRANCE: Ce que l’on constate, c’est que peu d’entreprises sont bien outillées pour offrir du soutien aux personnes atteintes de cancer. À la Fondation québécoise du cancer, nous avons développé un programme de soutien en entreprise qui a notamment pour objectif d’aider les gestionnaires à savoir comment réagir face au diagnostic de cancer d’un employé, quoi lui dire. C’est un programme à la carte, gratuit et confidentiel. Autant les travailleurs que les employeurs peuvent discuter avec nos équipes par téléphone afin d’obtenir des pistes de solutions pour différentes problématiques. On peut également fournir de la documentation, des conférences ainsi que des webinaires, et on a des outils pour guider les collègues qui voudraient aider une personne touchée par le cancer.

On offre également un programme de jumelage qui permet aux travailleurs de discuter avec quelqu’un ayant vécu la même chose qu’eux. On peut aussi jumeler deux entrepreneurs, par exemple, ou encore deux travailleurs autonomes, parce qu’on sait que leur réalité est différente de celle des salariés. C’est une approche très efficace. C’est en outre possible de parler à des psychologues, des nutritionnistes ou encore des sexologues. Ce n’est pas un service de prise en charge, c’est vraiment du dépannage, mais ça peut être d’une grande aide.

De leur côté, les employeurs devraient aussi s’assurer que leur programme d’indemnisation est suffisant, parce que les 26 semaines de prestations de maladie de l’assurance-emploi, ce n’est pas suffisant. Il y a des entreprises qui offrent un an de salaire à leurs employés atteints d’un cancer. Certaines payent également les heures de travail aux employés qui vont en dépistage.

Les employeurs devraient s’assurer que leur programme d’indemnisation est suffisant, parce que les 26 semaines de prestations de maladie de l’assurance-emploi, ce n’est pas suffisant. Il y a des entreprises qui offrent un an de salaire à leurs employés atteints d’un cancer.

- FRANCE -

Q: En tant qu’employeurs, quel soutien supplémentaire en matière de cancer aimeriez-vous recevoir de votre assureur et de vos autres fournisseurs ?

JORDAN: Ce qu’on souhaiterait voir comme changement ou comme service additionnel, ça serait des programmes de prévention robustes. L’accent a surtout été mis sur la santé mentale dans les dernières années. Il a aussi été question de diabète et de troubles musculosquelettiques, mais je pense que le cancer a un peu été oublié. Si on avait du soutien pour mettre en place des programmes, recommander les employés en dépistage de façon régulière, avoir des ateliers éducatifs sur les facteurs de risque, je pense que ça nous aiderait énormément. Il y aurait peut-être aussi une opportunité du côté de la santé mentale. Être en mesure de recommander du soutien psychologique spécialisé en cancer à nos employés, c’est quelque chose qui pourrait être bénéfique.

NANCY: Si on pouvait avoir davantage d’options pour faciliter l’accès plus rapide aux soins, ça nous permettrait probablement de réduire le recours à l’invalidité et assurer une meilleure prise en charge de nos participants.

Si on pouvait avoir davantage d’options pour faciliter l’accès plus rapide aux soins, ça nous permettrait probablement de réduire le recours à l’invalidité et assurer une meilleure prise en charge de nos participants.

- NANCY -

JUDITH: En tant que petite entreprise, c’est sûr qu’on n’a pas de gros programmes en place. J’aimerais être davantage en mesure de diriger les employés vers des ressources comme le programme de la Fondation québécoise du cancer. Mais globalement, notre approche consiste davantage à être près de nos employés. On veut qu’ils soient à l’aise de discuter avec nous, tout en respectant leur choix s’ils souhaitent être plus discrets. En même temps, on ne doit pas oublier qu’on est leur employeur, pas leur ami. C’est pour ça que je considère que notre rôle consiste surtout à être au courant des différentes ressources de soutien qui existent et à les faire connaître à nos employés. C’est sûr qu’on aimerait quand même offrir un peu plus de notre côté, mais on est limités par le fait qu’on est une petite entreprise.

KARINE: De façon générale, le problème au Québec, c’est d’entrer dans le système de santé. Une fois qu’on y est, l’expérience est très bonne. Les employeurs et les assureurs pourraient donc travailler à faciliter l’accès. Peut-être avec la télémédecine, ou avec le remboursement d’IRM au privé, de mammographies ou d’autres tests. On a abordé la question de la santé mentale tout à l’heure. Les commentaires que je reçois souvent des patients, c’est que le psychologue qu’ils ont rencontré ne connaissait rien au cancer. C’est donc important de s’assurer que vos employés atteints de cancer puissent avoir un soutien psychologique adapté à leur état.

Q: Que peut-on faire du côté de la prévention ?

KARINE: C’est une bonne pratique pour les employeurs de prévoir des activités de promotion de la santé et de prévention des maladies de manière générale. Concernant plus précisément le cancer, les entreprises pourraient faciliter certains tests de dépistage, comme la recherche de sang dans les selles pour le cancer colorectal. Pour prévenir les mélanomes, une entreprise pourrait par exemple fournir de la crème solaire aux employés. On peut aussi mettre l’accent sur le mieux-être, car on sait que l’exposition continue au stress peut altérer les séquences de réparation de l’ADN et ultimement causer un cancer. Encore une fois, l’accès aux services de psychologie est donc important.

NEDA: En matière de prévention, on ne doit pas minimiser l’importance de couvrir les vaccins. On sait comment la vaccination contre les infections à VPH a quasiment éradiqué le cancer du col de l’utérus dans la population vaccinée. Souvent, les gens vont tirer parti des garanties offertes par leur régime lorsqu’ils sont malades, mais celles-ci peuvent aussi être utilisées en prévention. Il y a en effet tout un volet préventif dans les soins paramédicaux. Les participants devraient être invités à consulter avant que leur problème ne s’aggrave.

Il y a aussi l’aspect de la communication qui ne doit pas être négligée. Souvent, les gens ne sont pas nécessairement au courant de la couverture dont ils bénéficient. Certains participants sont réticents à appeler le PAE parce qu’ils craignent que ce qu’ils vont dire va se rendre aux oreilles de quelqu’un dans l’entreprise. Il faut donc les rassurer à ce sujet. La couverture de certains médicaments pour aider l’arrêt du tabagisme ou la perte de poids peut aussi être considérée comme de la prévention. On sait que l’obésité est liée à plusieurs formes de cancer. Je pense que dans quelques années, on va être capables de constater si les gens qui ont pris des médicaments pour la gestion du poids ont eu moins de cancers associés à l’obésité.

Souvent, les gens ne sont pas nécessairement au courant de la couverture dont ils bénéficient. Certains participants sont réticents à appeler le PAE parce qu’ils craignent que ce qu’ils vont dire va se rendre aux oreilles de quelqu’un dans l’entreprise. Il faut donc les rassurer à ce sujet.

- NEDA -

Q: Comment ont évolué la recherche et les traitements contre le cancer au cours des dernières années ? Quelle sera l’incidence de ces innovations pour les travailleurs et les employeurs ?

KARINE: Dans les 10 dernières années, les traitements pour le cancer ont énormément évolué. On parle de plus en plus d’immunothérapie, qui consiste à renforcer ou à rétablir la capacité du système immunitaire. On va aller modifier les cellules du patient pour qu’elles combattent le cancer plutôt que d’aller combattre le cancer directement comme avec la chimiothérapie.

Auparavant, les gens atteints d’un cancer du poumon mouraient en l’espace de deux ans. C’était un diagnostic très triste. Avec l’immunothérapie, ils ont maintenant une belle espérance de vie. Personnellement, je travaille avec des personnes atteintes de cancers hématologiques. Historiquement, c’est une clientèle qui allait en invalidité pour suivre des traitements et qui faisait fréquemment des rechutes. On a mené un projet de recherche auprès de patients ayant reçu des cellules souches saines à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Près de 67 % d’entre eux sont retournés en emploi, c’est énorme ! On voit aussi de plus en plus de médicaments sous forme de comprimés que les gens peuvent prendre chez eux.

Tout ça pour dire que le développement de ces nouveaux traitements fait en sorte qu’une clientèle qui autrefois allait en invalidité ou n’était pas en mesure de retourner travailler reste aujourd’hui en emploi. Ça va demander de la flexibilité de la part des employeurs. Des gens m’ont déjà dit qu’ils ne voulaient pas aller en invalidité, mais qu’en raison du manque de flexibilité de l’employeur et de l’assureur, c’était la seule possibilité. On va devoir changer notre façon de voir le cancer dans les milieux de travail. Les employés vont être moins nombreux à partir en invalidité, mais ils vont avoir besoin d’un soutien accru parce qu’ils vont demeurer en poste pendant leurs traitements.

Le développement de nouveaux traitements fait en sorte qu’une clientèle qui autrefois allait en invalidité ou n’était pas en mesure de retourner travailler reste aujourd’hui en emploi. Ça va demander de la flexibilité de la part des employeurs.

- KARINE -

NEDA: Lorsqu’il est question de thérapies ciblées comme l’immunothérapie, la médecine de précision entre aussi en jeu. Il s’agit d’un genre de séquençage génétique qui va en quelque sorte déterminer le profil génétique de la tumeur. Cela permet de choisir quel médicament utiliser, ce qui augmente les chances de succès et réduit les effets indésirables. Ces tests-là sont généralement couverts par le centre hospitalier ou alors par le régime public d’assurance médicaments. Cependant, il peut y avoir une certaine période où ils ne sont pas encore listés, et donc non couverts par le régime de la RAMQ. À mon avis, les régimes privés ont donc un rôle à jouer dans la couverture de la médecine de précision, car ces tests peuvent être très chers. Chez Desjardins, on a choisi de couvrir ces tests-là pour guider les participants vers les meilleurs traitements et possiblement accélérer le retour au travail.

En ce qui concerne les médicaments, c’est certain que les nouveaux traitements qui sortent sur le marché sont super efficaces, mais aussi très coûteux. Souvent, les médicaments oncologiques sont considérés comme des médicaments biologiques, donc on a une politique de transition vers les biosimilaires qui nous permet d’éponger partiellement la facture. On négocie en outre des ententes d’inscription avec les fabricants. L’objectif est de pouvoir couvrir davantage de traitements novateurs. On a beau avoir des médicaments performants sur le marché, si les gens ne peuvent pas les obtenir parce qu’ils sont trop chers, on n’est pas plus avancés.

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