Certains thèmes dominent les prévisions des investisseurs institutionnels, malgré les incertitudes présentes dans les marchés publics et privés, selon un récent rapport de Gestion de placements Manuvie.
Les troubles géopolitiques continuent d’être une source de préoccupation, notamment l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine qui pourrait durer plus longtemps que prévu. Et la récente stabilité de l’économie chinoise grâce aux mesures gouvernementales n’aidera probablement pas beaucoup à faire progresser les marchés mondiaux.
Les investisseurs surveillent également de près la Réserve fédérale américaine, prévoyant trois baisses de taux au cours des 18 prochains mois. Bien que Manuvie ne s’attende pas à des mesures aussi énergiques, elle a déclaré que des données économiques plus faibles en raison d’escarmouches commerciales continues pourraient enflammer la situation.
« L’économie et les marchés mondiaux continuent de connaître une certaine volatilité et une tendance à l’aversion pour le risque », a déclaré Christopher Conkey, chef des marchés publics à Gestion de placements Manuvie, dans un communiqué de presse.
Malgré l’incertitude et le manque de croissance généralisée, Manuvie entrevoit des opportunités durables sur les marchés publics au second semestre de l’année, notamment dans les actions mondiales et la dette des marchés émergents.
« En même temps, nous croyons que les investisseurs devraient tenir compte des avantages potentiels d’une discipline de placement à long terme, comme les stratégies de placement durables et guidées par le passif, afin de s’assurer de se positionner de façon à ce que leurs portefeuilles puissent en bénéficier tout au long des cycles du marché », explique M. Conkey.
Parmi les autres thématiques, le rapport souligne l’engouement pour les placements non traditionnels, dont notamment dans les infrastructures. En tant qu’actif hybride, elles permettent aux investisseurs de rechercher une exposition aux avantages d’un certain nombre d’autres catégories d’actifs, y compris les titres à revenu fixe, les biens immobiliers et les placements privés, observe-t-on.
Un autre sujet est l’investissement durable avec une attention particulière aux changements climatiques. Globalement, l’amélioration des connaissances quant aux impacts du changement climatique et des risques associés change la façon dont les gestionnaires d’actifs perçoivent le risque d’investissement, en particulier en ce qui concerne leur obligation fiduciaire envers leurs clients.
Finalement, le rapport se penche sur le cycle de crédit. Malgré les défis, Manuvie estime qu’il existe une certaine marge de manœuvre. Cela est dû au fait que les écarts de rendement élevés sont plus minces que la moyenne, les défauts de paiement étant également inférieurs à leur moyenne sur 20 ans et devraient encore diminuer.
Pour en lire plus, consultez l’article (en anglais) de notre publication sœur Benefits Canada.