Homme met des pièces dans un tirelire
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Les revenus à la retraite provenant de régimes de capitalisation et de sources gouvernementales remplaceront moins de 60 % des revenus au travail, selon l’outil de suivi d’Eckler.

Avec un taux d’épargne représentant 10 % du salaire, les Canadiennes sont aujourd’hui en mesure d’obtenir des revenus à la retraite constituant 55 % de ceux qu’elles obtenaient lorsqu’elles travaillaient. Leurs homologues masculins font légèrement mieux avec des revenus à la hauteur de 57 %, rapportent nos collègues de Benefits Canada.

Par contre, en 2006, un tel niveau d’épargne permettait de remplacer plus de 80 % du salaire à la retraite.

Les systèmes actuels ont été construits dans une contexte de taux d’intérêt et de rendements boursiers plus élevés, note-t-on. La nouvelle réalité exige une révision des stratégies d’épargne-retraite, alors qu’une cotisation de 10 % ne suffit plus.

Responsabilité accrue

Eckler rappelle qu’avec les régimes de capitalisation, les employés sont responsables d’une foule de décisions et doivent en subir les conséquences. Les entreprises ont ainsi besoin d’envoyer des messages clairs à cet égard.

« Il faut trouver les moyens de fournir aux employés les connaissances nécessaires pour atteindre leurs objectifs et de s’assurer qu’ils sont moins stressés pendant la phase d’accumulation de capital et prêts à prendre leur retraite au moment voulu. »