Le ratio de remplacement du revenu à la retraite des participants de régimes à cotisation déterminée était légèrement en hausse à la fin du mois de septembre, après avoir atteint un creux au mois de mars.

Selon une récente étude d’Eckler, les participants masculins qui prennent leur retraite à l’âge de 65 ans avaient en moyenne un ratio de remplacement du revenu brut de 56 % à la fin septembre, alors qu’il était de 53,1 % en mars dernier, son niveau le plus bas jamais atteint. Chez les femmes, ces ratios étaient respectivement de 54,5 % et 51,6 %.

« Avec les trois quarts de 2020 derrière nous, et compte tenu de la résurgence des cas de COVID-19 et des nouvelles mesures de confinement qui continueront à peser sur l’économie, l’incertitude devrait rester le thème dominant de cette fin d’année, note Eckler. La résilience des marchés boursiers suite à la forte contraction des marchés au printemps a toutefois contribué à ramener les ratios de remplacement des revenus de retraite à des niveaux pré-pandémiques. »

Depuis l’introduction de l’outil de suivi d’Eckler, en 2006, le ratio de remplacement du revenu brut d’un participant moyen d’un régime d’accumulation de capital a connu une tendance à la baisse, ce qui a eu un impact majeur sur la capacité des participants à maintenir leur niveau de vie à la retraite.

L’outil de suivi suppose que les participants ont versé des cotisations annuelles de 10 % de leur salaire à partir de 40 ans, qu’ils recevront les prestations maximales de la Sécurité de la vieillesse et du Régime de pensions du Canada ou du Régime de rentes du Québec et qu’il utiliseront le solde de leur compte de régime de capitalisation pour acheter une rente. Le compte est investi sur la base d’une stratégie équilibrée.