Deux travailleurs sur un chantier de construction
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Reporter sa retraite pour mieux tenir compte de la hausse de l’espérance de vie semble être une stratégie gagnante. Mais pour ceux occupant un travail physique, cela pose de grands problèmes, constate le dernier sondage de Aegon sur la préparation à la retraite.

Peu de pays offre la retraite anticipée avec prestations pour cette cohorte de personnes, observe-t-on. « Ainsi, elles doivent soient demeurer en poste, ce qui s’avère dur pour le corps vieillissant, soit se reformer pour occuper un poste dans un autre secteur, soit quitter le marché de travail. »

Le sondage dresse toutefois un portrait mitigé des perspectives de retraite. Plus de travailleurs occupant un travail physique affirment avoir une opinion négative à ce sujet – 56 % par rapport à 50 % des autres travailleurs.

Par contre, seulement 23 % de ces derniers ressentent une « confiance extrême » quant à la retraite, comparativement à 31 % des travailleurs physiques.

Cet écart s’explique peut-être par la démographie, note-t-on. Ceux qui occupent des emplois physiques ont plus tendance à être des hommes jeunes. Trois emplois physiques sur cinq sont occupés par un homme, par rapport à 44 % des postes non physiques.

Seulement le tiers des travailleurs estiment pouvoir prendre une retraite définitive, alors que 49 % pensent changer leur façon de travailler. Un seul répondant sur dix croit pouvoir continuer de travailler de la même façon qu’aujourd’hui lorsqu’il arrivera à l’âge de la retraite.