Le taux d’activité des gens de plus de 65 ans est en hausse au Québec, tout comme leur endettement, selon un récent rapport du Mouvement Desjardins.
Les Québécois prenaient leur retraite en moyenne à 63,1 ans au Québec en 2018, comparativement à un peu moins de 60 ans à la fin des années 1990. Malgré tout, ils continuent de quitter le marché du travail plus tôt qu’ailleurs au Canada.
De 2014 à 2018, 60,9 % des nouveaux retraités du Québec étaient âgés de moins de 65 ans, contre 53,6 % dans les provinces de l’Ouest du Canada et 52,8 % en Ontario. De 1976 à 2018, le taux d’activité des 60-64 ans et des 65-69 ans a toujours été plus bas au Québec qu’au Canada.
Depuis dix ans, ces taux d’activité ont toutefois été plus élevés au Québec que dans l’Union européenne, et notamment nettement plus forts qu’en France.
Sources de revenu inégales
Une fois partis à la retraite, les Québécois peuvent compter sur quatre sources de revenus potentielles : les régimes universels (pension de la Sécurité de la vieillesse, Supplément de revenu garanti); le Régime de rentes du Québec; les régimes de retraite offerts par l’employeur et les investissements personnels.
Tous les retraités ne disposent pas de ces quatre sources de revenu, notamment des investissements personnels et des régimes de retraite de l’employeur.
Depuis 2007, le nombre d’adhérents à des régimes de retraite à cotisation déterminée a dépassé celui des adhérents à des régimes à prestations déterminés.