La cotisation de contrepartie versée par l’employeur est le facteur de motivation le plus déterminant pour convaincre les participants de régimes de capitalisation à épargner pour leur retraite.

Selon un sondage mené par Cerulli Associates aux États-Unis, 46 % des travailleurs participant à un régime à cotisation déterminée (CD) de type 401(k) indiquent avoir commencer à épargner pour leur retraite en raison de la cotisation de contrepartie offerte par leur employeur. Une proportion presque aussi élevée disent plutôt avoir commencé à cotiser parce qu’ils pouvaient se le permettre. Un peu moins du tiers des répondants (29 %) expliquent de leur côté être automatiquement inscrits au régime de retraite de leur employeur.

Signe que la cotisation de l’employeur est déterminante dans le niveau d’épargne des participants, 66 % des répondants au sondage soutiennent qu’ils seraient très susceptibles d’augmenter leur taux de cotisation au régime si la contribution de leur employeur était bonifiée. Le tiers des participants soutiennent également qu’ils verseraient davantage d’argent dans le régime s’ils recevaient un relevé personnalisé contenant des projections financières leur indiquant s’ils auront des épargnes suffisantes pour la retraite.

Les mécanismes d’inscription automatique, les conseils sur la planification financière, les programmes de mieux-être financier ainsi que communications ciblées sont d’autres stratégies efficaces pour inciter les employés à tirer pleinement partie de leur régime CD.

« Les promoteurs de régime peuvent par le biais de communications ciblées encourager un employé qui ne cotise que 2 % de son salaire à maximiser la formule l’équivalence de du régime et illustrer l’impact de cette cotisation supplémentaire au fil du temps », explique Anastasia Krymkowski, directrice associée chez Cerulli.

Bien que les outils pédagogiques et les communications ciblées constituent un bon point de départ, le rapport suggère que les conseils liés au fonctionnement du régime ne remplacent pas les conseils financiers personnalisés. Ainsi, 40 % des personnes interrogées considèrent les séances individuelles avec un conseiller comme très utiles, tandis que les vidéos, les articles et les communications de l’employeur ne sont généralement pas considérés comme très utiles.

Le rapport souligne également l’importance de considérer l’épargne-retraite dans le contexte de la situation financière générale du participant. « Aider les employés à faire face à leurs obligations financières actuelles, comme le remboursement de leurs prêts étudiants ou la constitution d’une épargne d’urgence, pourrait les mettre dans une meilleure position financière et émotionnelle pour épargner en vue de la retraite », soutient Mme Krymkowski.