Alors que les automatismes permettent de remédier à certains des mauvais comportements des participants aux régimes de capitalisation, un nouveau rapport de BlackRock met en garde contre les conséquences imprévues.

Alors que l’adhésion automatique est efficace, on souligne que les taux de cotisation par défaut sont souvent inférieurs au niveau d’épargne idéal.

Et la hausse automatique des cotisations demeure peu populaire, un fait que le rapport attribue au souci qu’on les employeurs que les participants abandonnent le régime si les cotisations deviennent trop élevées.

Dans une étude de cas, un nombre important de participants sont restés dans un régime avec ces deux automatismes. En fait, une telle participation [élevée] impliquerait que le taux de cotisation aurait pu être plus important.

Le rapport a noté que les participants ayant une attitude plus active à l’égard du régime ont cotisé davantage que 6 %, soit la limite des hausses automatiques. Les personnes plus passives se sont contentées du taux par défaut de 4 % jusqu’à la limite des hausses.

En guise de conclusion, le rapport suggère que des taux de cotisation trop faibles pourraient saboter les bénéfices des automatismes jusqu’à empêcher une plus grande épargne chez certains participants.

Même chez les participants passifs, un taux par défaut et une limite de cotisation plus élevés pourrait les inciter à épargner davantage.

Ce texte a été publié par nos collègues de Benefits Canada.