Les défis économiques actuels, en premier lieu l’inflation, pourraient pousser les régimes de retraite à cotisation déterminée (CD) britanniques à s’exposer davantage aux catégories d’actif non traditionnelles, selon une étude du Pensions Policy Institute.

Les deux prochaines années pourraient ainsi être « cruciales » pour les actifs non traditionnels dans les régimes CD qui pourraient connaître des « progrès significatifs », estime Lauren Wilkinson, chercheuse au Pensions Policy Institute.

Notant les préoccupations liées à la guerre en Ukraine et à l’augmentation de l’inflation, elle note un intérêt grandissant pour les actifs non traditionnels, rapporte Pensions Age. « Dans ce contexte d’inflation élevée et de croissance potentiellement faible, l’utilisation d’obligations n’est pas nécessairement le moyen le plus efficace d’obtenir les rendements dont les participants ont besoin. »

Mme Wilkinson estime aussi que les obstacles aux investissements alternatifs dans les régimes CD s’estompent avec le temps, surtout dans les régimes de plus petite taille. « Nous constatons auprès des régimes de retraite une meilleure compréhension des avantages des actifs non traditionnels et de la réduction des risques qu’ils peuvent apporter dans un contexte de régimes CD. »

Elle ajoute cependant que, bien que le marché des régimes CD ait connu une forte croissance au cours des dernières années, des actifs sous gestion plus importants seront nécessaires pour leur permettre d’être « plus dynamiques et plus opportunistes ».

L’accent mis sur les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) en raison de la croissance rapide de la réglementation a également été identifié dans le rapport, car il a suscité un intérêt accru pour le rôle que les actifs non traditionnels pourraient jouer.