
La planification de la retraite n’est déjà pas simple pour les couples, mais pour les personnes célibataires, qui doivent assumer l’ensemble de leurs dépenses seules, la tâche semble parfois insurmontable.
Selon un sondage de Co-operators, près de la moitié (44 %) des célibataires mettent moins de 25 $ par mois de côté à des fins d’épargne et d’investissement, tandis que plus d’un tiers (35 %) disposent d’économies totalisant moins de 5 000 $ pour leur retraite.
Par ailleurs, le tiers des célibataires canadiens (36 %) craignent de ne jamais avoir les moyens financiers de prendre leur retraite. Bon nombre de célibataires optent pour un CELI (57 %), tandis que les REER sont sous-utilisés (29 %).
Bon nombre de célibataires ont en effet du mal à équilibrer leurs dépenses quotidiennes, ce qui assombrit leurs perspectives financières pour l’avenir et les empêche de mettre de l’argent de côté. Un peu moins de la moitié des célibataires sondés (45 %) considèrent qu’il est quasiment impossible d’épargner pour la retraite. Un avis partagé par 40 % des Canadiens, qui ne pensent pas que la plupart des célibataires puissent, de manière réaliste, épargner suffisamment pour vivre seuls à la retraite.
Selon le sondage, plus du tiers des Canadiens (37 %) se définissent comme célibataires, dont un peu moins de la moitié (43 %) vivent en colocation ou avec des membres de la famille.
« Les célibataires ne devraient pas être pénalisés, mais il est clair que le fait d’avoir un ou une partenaire, quelqu’un qui partage vos objectifs financiers et qui travaille avec vous pour les atteindre, est un facteur de sécurité financière et de résilience », souligne Jess Baker, première vice-présidente et cheffe des ventes au détail de Co-operators.
Le sondage révèle néanmoins que dans l’ensemble, les Canadiens ont davantage confiance dans leurs finances que les années précédentes (37 % en 2025 contre 35 % en 2024 et 33 % et 2023).