Les investisseurs institutionnels privilégieront les placements alternatifs et la gestion active en 2017 pour mieux gérer les risques et chercher davantage de rendements, alors qu’ils visent à trouver des stratégies pour s’attaquer à une volatilité accrue sur les marchés provoquée par les événements politiques et économiques.
C’est la conclusion d’un sondage mondial de Natixis Global Asset Management réalisé auprès de 500 investisseurs institutionnels. Ceux-ci ont exprimé leur inquiétude quant à la volatilité qui résulte des événements géopolitiques (65 %), l’élection présidentielle américaine (38 %) ainsi que la possibilité d’une évolution des stratégies à l’égard des taux d’intérêt.
Abe Goenka, président-directeur général de Natixis Global Asset Management au Canada, souligne le nombre d’investisseurs qui se penchent sur la gestion active. Dans le sondage de 2015, on prévoyait investir 43 % des actifs de façon passive. Or, cette année, près des deux tiers des participants au sondage (73 %) estiment que le contexte actuel favorise la gestion active tandis que 78 % seraient prêts à payer une prime pour la possibilité d’un rendement supérieur.
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Quant à la répartition des actifs, la moitié des participants prévoient avoir davantage recours aux stratégies alternatives. Leur proportion atteindrait 22 % du portefeuille, par rapport à 18 % actuellement.
La répartition en titres à revenu fixe devrait baisser de 35 à 32 %, alors que celle en actions augmentera de 34 à 36 %, selon le sondage.
On s’attend également à ce que les meilleurs résultats viennent des actions de marchés émergents, des placements privés et des titres à rendement élevé. À l’opposé, les actions américaines ainsi que les obligations gouvernementales à moyenne et à longue échéance risquent de décevoir.
En matière de placements alternatifs, 29 % des participants pensent que l’immobilier sera à la traîne. M. Goenka y voit le reflet de la position actuelle des taux d’intérêt. « L’immobilier a tendance à être très sensible aux taux, et le secteur a aussi connu de très bons rendements; dorénavant, les occasions d’investir pourraient être plus restreintes. »
Quant aux différents secteurs d’activité, les investisseurs s’attendent aux plus grandes déceptions du côté des actions liées aux services publics, alors que pour les placements privés, les médias et télécommunications, les infrastructures et la santé représenteront les meilleures voies à explorer.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur le site de Benefits Canada.
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