La solvabilité des régimes de retraite à prestations déterminées canadiens est demeurée inchangée en juillet, influencée par la stabilisation des marchés boursiers mondiaux après le choc du Brexit.

Les résultats de l’enquête mensuelle d’Aon démontrent qu’au 28 juillet 2016, le ratio de solvabilité médian des régimes se situait à 85,3 %, demeurant stable par rapport au 30 juin dernier, où il était de 85,4 %.

De tous les régimes sondés, seulement 10,7 % étaient plus qu’entièrement provisionnés à la fin du mois, ce qui représente tout de même une amélioration comparativement au 30 juin dernier (9,1 %).

À lire : La Caisse et le Brexit : « la prudence est de mise »

Les bons rendements boursiers ont permis à l’actif des régimes de croître de plus de 4,5 %. Plusieurs catégories d’actifs ont bien performé au cours du dernier mois, dont les actions canadiennes (+ 3,7 %), américaines (+ 5,1 %), mondiales (+ 5 %), des marchés émergents (+ 6,9 %), ainsi que l’immobilier mondial (+ 5,5 %) et les infrastructures (+ 2,4 %).

Cependant, les taux de la valeur de transfert de solvabilité pour juillet, qui reposent sur les rendements obligataires du 30 juin, ont baissé de 30 points de base à la suite du Brexit. Rappelons que les taux plus faibles de la valeur de transfert augmentent le passif de solvabilité des régimes.

L’enquête mensuelle d’Aon, qui mesure l’actif du régime par rapport à son passif pour calculer son ratio de solvabilité, suit le rendement de 449 régimes de retraite à prestations déterminées des secteurs public, semi-public et privé administrés par Aon Hewitt.

À lire : Les gestionnaires de caisses de retraite épargnés par le Brexit