L’Association canadienne des organismes de contrôle des régimes de retraite (ACOR) crée un nouveau comité chargé d’élaborer une ligne directrice sur la gestion des risques.

Cette action répond à l’appel du Fonds monétaire international (FMI) adressé aux organismes de réglementation, en vue d’améliorer la surveillance des grands régimes de retraite et d’obtenir une meilleure compréhension des vulnérabilités du système.

Ce comité de l’ACOR, nommé Comité pour la ligne directrice sur la gestion des risques, oeuvrera à l’élaboration d’une ligne directrice à ce sujet. Il visera à fournir des conseils sur l’établissement d’un cadre de risque pour les régimes de retraite, sachant que ce cadre pourra être adapté aux caractéristiques uniques d’un régime.

Les risques auxquels un régime est confronté seront évalués, classés et hiérarchisés en fonction de leur ampleur potentielle. Des stratégies d’atténuation seront déterminées afin de gérer ces risques.

« La gestion des risques n’est pas un exercice ponctuel, mais plutôt un examen permanent des expositions potentielles aux risques nouveaux et émergents, précise l’ACOR dans un communiqué.

Ce comité pour la ligne directrice sur la gestion des risques travaillera sur la détermination de la ligne directrice au cours du printemps 2022. Celle-ci sera ensuite publiée en vue de recueillir les commentaires du public.

« Une bonne gestion des risques est une caractéristique essentielle d’un régime de retraite bien géré et un élément important de la protection des prestations des participants, pointe l’ACOR. En disposant d’un système adéquat de gestion des risques, les administrateurs du régime sont mieux placés pour assurer la sécurité des actifs du régime de retraite et protéger le régime contre les risques négatifs. »

La ligne directrice sur la gouvernance des régimes de retraite de l’ACOR est considérée comme une référence principale sur les pratiques exemplaires du secteur.