Tirelire avec drapeau du Québec
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Moins de deux travailleurs québécois sur cinq étaient couverts par un régime de pension agréé (RPA) en 2017, selon de nouvelles données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

La couverture avait atteint un sommet de 1 566 092 travailleurs en 2012, mais a passé de 41,3 % de la main-d’œuvre en 2007 à 37,3 % en 2017. Une grande partie de la baisse s’est produite depuis 2014.

Dans l’ensemble, plus de Québécois sont couverts que les autres Canadiens, soit 35,9 % des Ontariens et 30 % des travailleurs de la Colombie-Britannique, la province qui enregistre le taux le plus faible au pays.

Fait intéressant, en 2017, on comptait 785 900 travailleuses québécoises qui détenaient un RPA, comparativement à 767 700 travailleurs. Dix ans plus tôt, la situation était inversée alors que 757 500 hommes détenaient un RPA contre 720 600 femmes.

« Depuis 2015, on note une croissance de l’emploi et une tendance à la baisse du nombre d’adhérents. Le nombre d’emplois (travailleurs autonomes non constitués en société exclus) a crû d’environ 11 %, soit deux fois plus rapidement que le nombre d’adhérents à un RPA. Évidemment, cette situation fait baisser le taux de couverture des RPA », note l’ISQ.

Alors que plusieurs régimes à prestations déterminées (PD) ont fermé ou subi des changements importants pendant la décennie étudiée, ils demeurent prédominants au Québec.
En effet, près de 78 % des Québécois couverts par un RPA en 2017 bénéficiaient toujours d’un régime PD, soit quelque 1 206 000 travailleurs. À titre de comparaison, ils couvraient 85 % des travailleurs en 2007.

Au cours de la même période, le nombre de travailleurs couverts par un régime à cotisation déterminée a augmenté de 40 % pour atteindre 224 000 il y a deux ans.

Notons finalement que trois travailleurs sur cinq qui sont couverts par un RPA œuvrent dans le secteur public, alors que celui-ci représente moins du quart de l’emploi total au Québec.

« Par ailleurs, la majorité des adhérents à un RPA du secteur public sont des femmes, soit environ les deux tiers, ce qui correspond à leur poids dans ce secteur », ajoute l’ISQ.