Les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées (PD) poursuivent leur embellie: leur santé financière connaît une nouvelle amélioration.

Le ratio de capitalisation global des régimes de retraite canadiens administrés par Aon est passé de 95,6 % à 96,8 % au cours des trois derniers mois, selon son outil de suivi des risques liés aux régimes de retraite, établi au 30 septembre.

De son côté, Mercer observe une amélioration de la solvabilité des régimes de retraite PD de sa base de données, puisque leur degré de solvabilité est passée de 100% à 101% entre le 30 juin et le 30 septembre. L’indice Mercer sur la santé financière des régimes de retraite couvre plus de 500 régimes de retraite canadiens.

« La situation financière des régimes canadiens demeure solide. Et il y a lieu de rester optimistes, car les taux de vaccination s’améliorent et les économies continuent de rouvrir », affirme Mercer dans un communiqué.

Les rendements ont peu contribué à cette amélioration. Les marchés d’actions ont connu un repli en septembre. Du côté des obligations, l’augmentation des taux obligataires a causé des rendements négatifs. Toutefois, cette hausse des taux a aussi réduit le passif de solvabilité, améliorant la situation financière de la plupart des régimes PD, pointe Mercer.

« Un peu plus de la moitié (53 %) des régimes présentent un excédent d’actif selon l’approche de solvabilité, que 31 % des régimes montrent un degré de solvabilité entre 90 % et 100 %, que 11 % des régimes obtiennent un degré de solvabilité entre 80 % et 90 % et que 5 % des régimes obtiennent un degré de solvabilité inférieur à 80 % », énumère Mercer.

Selon Aon, la volatilité devrait attirer l’attention des gestionnaires de régimes. « Le troisième trimestre de 2021 a vu un retour de la volatilité, constate Nathan LaPierre, associé principal des Solutions pour le patrimoine d’Aon. Avec le repli des marchés boursiers en septembre, les actions n’ont que légèrement progressé sur le trimestre. Associés à une hausse des taux d’intérêt qui a fait baisser le passif, les ratios de capitalisation ont poursuivi leur trajectoire ascendante. Les promoteurs de régimes doivent se méfier de l’incertitude persistante et chercher des moyens de réduire les risques et de conserver une partie des gains. »