Le contexte de taux d’intérêt élevés favorise la possibilité de voir renaître les régimes à prestations déterminées, au moment où la pénurie de main-d’œuvre est un enjeu prioritaire dans les organisations.

Les taux d’intérêt élevés sont une mauvaise nouvelle pour beaucoup de monde, à commencer par toutes les personnes qui empruntent de l’argent. Mais pour les épargnants, ils sont une aubaine.

Et cette aubaine est particulièrement vraie pour les régimes de retraite à prestations déterminées (PD).

Ces régimes de retraite se porte bien lorsque leurs actifs sont investis dans des placements à revenus fixes sur de longues périodes, pointe The Globe and Mail.

Et quand ces rendement sont élevés, ils peuvent représenter plus de 80 % des versements effectués par les régimes à leurs bénéficiaires. Les taux de cotisation peuvent alors être faibles.

Or, au cours des quatre dernières décennies, si les régimes PD se sont développés dans le secteur public et auprès des cadres supérieurs, ils ont été progressivement remplacés par des REER collectifs ou par des régimes à cotisations déterminées, moins efficaces et plus coûteux pour les participants.

Les employeurs ont été dissuadés de maintenir les régimes PD, compte-tenu de leur coût et du risque associé. Or, les taux d’intérêt élevés améliorent les rendements, et diminuent les coûts. Et ces hauts taux d’intérêt contribuent également à atténuer le risque, puisqu’ils offrent des rendements élevés sans augmenter le risque.

Ce retour de la pertinence économique des régimes PD est une bonne nouvelle pour les entreprises comme pour les travailleurs, salue le quotidien. En effet, ils sont des outils efficaces pour attirer et retenir les employés. Ils offrent des revenus de retraite certains et prévisibles aux participants. Ceux-ci n’ont pas à s’inquiéter de l’insuffisance de leur épargne personnelle. Ils bénéficient de placements dans des actifs diversifiés pour un coût relativement faible.