Au Royaume-Uni, les nouvelles règles de financement des régimes de retraite à prestations déterminées pourraient faire bondir les cotisations des promoteurs.

Les promoteurs de régimes de retraite à prestations déterminées (PD) britanniques vont se retrouver devant un fardeau considérable de cotisations supplémentaires.

C’est que de nouvelles règles de financement des régimes PD pourraient contraindre les promoteurs à verser jusqu’à 34 milliards de livres supplémentaires, soit 56 milliards de dollars, selon une étude de la firme de consultation en investissement Lane Clark & Peacock, citée par Pensions & Investments.

En effet, ces nouvelles règles prévoient que les caisses de retraite réduisent leur dépendance aux sources de financement, lorsqu’elles atteignent un certain niveau de maturité. La rédaction des règles demeure suffisamment imprécis pour être sujet à diverses interprétations. Par ailleurs, les promoteurs devront rembourser les déficits des caisses de retraite avant que ces déficits ne soient plus soutenables.

Le coût supplémentaire pour les promoteurs devrait en réalité être inférieur aux 34 milliards de livres. Mais « il ne fait aucun doute que pour certains employeurs, ces nouvelles règles représenteront une charge nouvelle ou supplémentaire significative », selon la firme de consultation.

Au Royaume-Uni, il n’y a pas que les promoteurs qui seront mis à contribution dans les années à venir. Le gouvernement britannique envisage de faire passer l’âge de la retraite à 67 ans à partir de 2027, et même à 68 ans par la suite, relève La Tribune.