Les rendements des régimes de retraite n’ont pas supporté les turbulences au cours du premier trimestre de l’année.

La guerre en Ukraine, l’inflation et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale ont fait chuter les rendements des régimes de retraite, selon le service de suivi du fonds de Solutions de gestion du risque mondial de BNY Mellon, qui suit 85 régimes de retraite canadiens d’entreprises, d’universités et d’organismes publics.

Le rendement médian du fonds s’est établi à -4,61 % au trimestre achevé au 31 mars 2022. Si l’immobilier (4,65 %) freine cette baisse, et que les actions canadiennes (0,44 %) en limitent l’impact, les autres titres sont en forte régression. Les actions américaines (-6,13 %), les actions internationales (-8,29 %) et les titres à revenu fixe (-7,62 %) ont plongé sous le poids de l’accumulation de troubles internationaux.

« Les promoteurs de régimes canadiens ont vu leurs résultats chuter dans le négatif au premier trimestre de 2022 en raison des conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, de la hausse de l’inflation et des perturbations continues de la chaîne d’approvisionnement causées par les confinements liés à la Covid-19,  explique par communiqué David Cohen, le directeur des Solutions de gestion du risque mondial chez BNY Mellon. Le rendement médian de BNY Mellon Canadian Master Trust Universe a enregistré des résultats négatifs pendant le trimestre, principalement en raison de la mauvaise performance de la plupart des régions d’investissement tandis que les catégories d’actifs privés ont apporté un peu de soutien. »

Sur une période d’un an achevé le 31 mars 2022, le rendement médian demeure positif à 4,48 %, entraîné par les performances des actions canadiennes (15,39 %) et de l’immobilier (15,04 %). Les actions internationales (-2,95 %) et les titres à revenu fixe (-4,21 %) plombent le résultat d’ensemble.