Le marché canadien des achats de rentes a enregistré des transactions totalisant 700 millions de dollars au premier trimestre de 2025, selon Telus Santé. 

Il s’agit d’un recul de 30 % comparativement au premier trimestre 2024, quand Telus Santé avait évalué qu’un milliard de dollars de passif avaient été transférés.

Le rapport souligne un « ralentissement notable » du volume de transactions après une année record, ce qui n’est pas rare pour un premier trimestre. Le dernier trimestre de 2024 avait atteint 5,2 milliards de dollars en transactions de transferts de régimes de retraite, portant le total annuel à 11 milliards de dollars.

« Les régimes ayant conclu une transaction au premier trimestre ont bénéficié d’une participation accrue des assureurs dans leurs soumissions de rentes, ce qui a entraîné une tarification concurrentielle favorable aux promoteurs de régimes », indique un rapport de Telus Santé.

Comme les soumissions majeures devraient être moins fréquentes en 2025, les assureurs se tournent désormais vers les promoteurs de régimes de petite et moyenne taille. En réponse, certains assureurs élargissent leur champ d’action au-delà de leurs segments privilégiés afin d’augmenter leur portée et de promouvoir plus largement les solutions d’achat de rentes, précise le rapport.

La gestion des risques prend une importance accrue pour les promoteurs de régimes, compte tenu de l’adoption de nouvelles lignes directrices de l’Association canadienne des autorités de surveillance des régimes de retraite (ACOR), qui mettent l’accent sur la sensibilisation à l’exposition aux risques et sur une gestion structurée de ces derniers.

Le rapport souligne que les promoteurs de régimes envisageant des transactions de transfert de risques peuvent se préparer efficacement en révisant les données du régime, en menant des vérifications de survie, en lançant des campagnes de paiement forfaitaire différé pour les participants acquis, ou en réalisant une étude de faisabilité.

« Bien que la plupart des régimes de retraite soient actuellement bien capitalisés, il est essentiel que les promoteurs se préparent à une volatilité accrue à l’avenir. Cet excédent constitue une base idéale pour évaluer des stratégies de gestion des risques à long terme. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.