Le degré de solvabilité médian des régimes de retraite à prestations déterminées a atteint 126 % au 30 juin.

Les régimes de retraite à prestations déterminées (PD) canadiens n’ont jamais fait preuve d’une aussi bonne solvabilité, malgré la volatilité des marchés et l’incertitude économique.

Le degré de solvabilité médian des régimes PD s’établit à 126 % au 30 juin, selon Mercer, qui suit 471 régimes dans les secteurs public, privé et à but non lucratif.

C’est la première fois que Mercer constate un degré de solvabilité aussi élevé, depuis que la firme effectue ce suivi.

Ce constat peut sembler contre-intuitif, étant données les incertitudes sur le plan économique et la volatilité qui règne sur les marchés financiers.

Sur le deuxième trimestre, Mercer constate une baisse du passif actuariel et des rendements positifs sur les marchés d’actions, alors que les titres à revenu fixe canadiens ont produit des rendements négatifs. Ces tendances ont globalement entraîné une amélioration du degré de solvabilité.

« Sur le plan de la solvabilité, la santé financière globale des régimes de retraite PD pour les travailleurs canadiens reste généralement excellente », commente F. Hubert Tremblay, membre du partenariat de Mercer Canada. « Après une baisse en avril, la situation s’est améliorée en mai et juin. Les actions ont connu une forte volatilité tout au long du trimestre, mais elles ont clos la période sur une note positive. Par ailleurs, l’amélioration globale des taux d’intérêt s’est traduite par une baisse globale des passifs et un recul généralisé des titres à revenu fixe. »

Mercer rappelle que, face à une volatilité toujours présente, les promoteurs de régime PD devraient miser sur la diversification et la gestion efficace des risques. La firme les appelle à « surveiller l’évolution des taux d’intérêt et des écarts de crédit sur les obligations canadiennes à plus longue échéance, ainsi que l’inflation et son incidence potentielle sur leurs obligations, à court et à long terme ».