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Les options d’avancement de carrière et la rémunération tirent vers le bas le niveau de bonheur des travailleurs canadiens.

Si l’indice de bonheur au travail d’ADP Canada pour le mois de mars est quasiment à son plus bas comparativement aux 12 derniers mois, cela est largement dû à l’insatisfaction des travailleurs canadiens en matière d’avancement de carrière et de rémunération.

L’indicateur principal du bonheur des travailleurs canadiens a reculé à 6,8 soit une baisse de 0,1 point par rapport au mois précédent. Quatre travailleurs canadiens sur dix (43 %) se disent satisfaits de leur rôle et de leurs responsabilités actuelles.

Il est à noter que tous les indicateurs secondaires sont orientés à la baisse au cours du mois de mars. L’équilibre entre travail et vie personnelle, ainsi que la flexibilité demeurent les indicateurs les plus élevés.

Cependant, les options d’avancement de carrière ainsi que la rémunération et les avantages sociaux sont toujours les indicateurs les plus bas, et ils sont en baisse ce mois-ci., de 0,2 point. pour l’avancement de carrière et de 0,1 point pour la rémunération.

Plus de la moitié des travailleurs (57 %) disent qu’ils seraient plus heureux au travail s’ils obtenaient une augmentation. Et plus d’un tiers (35 %) indiquent qu’une prime les rendrait plus heureux. Un pourcentage comparable de travailleurs (31 %) estime que davantage de jours de congés pourraient contribuer à améliorer leur bonheur global au travail.

« La rémunération reste une préoccupation majeure pour les travailleurs du pays », commente Heather Haslam, vice-présidente du marketing chez ADP Canada. « L’inflation est une donnée incontournable et l’un des facteurs externes que nous soupçonnons d’avoir eu un impact sur les niveaux de bonheur au cours de l’année précédente. Alors que les employeurs et les travailleurs font face aux changements économiques, les outils qui favorisent la transparence des salaires, des lignes de communication claires et des entretiens réguliers avec les employés peuvent contribuer à ce que les travailleurs se sentent à l’aise et confiants dans leur rôle actuel. »

Si les baby-boomers demeurent la génération la plus heureuse au travail, et ce pour le 15e mois consécutif, leur indice chute de 0,5 point pour atteindre 7,2. Et ce sont les milléniaux qui sont désormais la génération la moins heureuse au travail avec un score de 6,5.

Le Québec redevient la région ou l’indice de bonheur au travail est le plus élevé, tout en connaissant une baisse de 0,1 point en mars.