
La dermatite atopique, ou eczéma, pèse sur la qualité de vie des personnes affectées, d’autant qu’elles font face à un manque de compréhension, selon un sondage.
Les personnes souffrant de dermatite atopique sont à risque de vivre un sentiment d’isolement, non seulement par les conséquences directes de l’eczéma, mais aussi par l’incompréhension manifesté par la société. Un Canadien sur six souffre de dermatite atopique.
Une grande majorité (79 %) de personnes souffrant de dermatite atopique jugent inefficaces les approches de traitement actuelles, selon un sondage mené par l’Alliance canadienne des patients en dermatologie (ACPD).
Près de la moitié (45 %) des répondants suivent les méthodes de prise en charge courantes, comme les hydratants et les médicaments topiques, mais le soulagement que procurent ces derniers est limité. La majorité des répondants (55 %) aimerait tenter des traitements de pointe pour obtenir un soulagement à long terme, comme les médicaments biologiques. Mais seulement 19 % des personnes atteintes de dermatite atopique sévère et 4 % de celles atteintes à un niveau modéré en utilisent à l’heure actuelle.
Pour quatre répondants sur cinq (80 %), il est essentiel que plusieurs options de traitements biologiques soient remboursées pour combler le besoin non satisfait actuel.
Outre l’inefficacité des traitements, plus de la moitié (52 %) des Canadiens vivant avec la dermatite atopique ont l’impression que les autres ne comprennent pas les difficultés que cela entraîne au quotidien. Cela inclut les démangeaisons constantes, les conséquences émotionnelles et la nature chronique de la maladie, entraînant souvent un sentiment d’isolement.
Au final, c’est la moitié (50 %) des personnes touchées par la dermatite atopique qui considèrent que celle-ci a de lourdes conséquences sur leur qualité de vie.