télétravail, stress

Les cas extrêmes de stress peuvent provoquer des changements durables dans le cerveau, qui pourraient rendre certaines personnes plus vulnérables à la dépendance, selon une étude.

Le stress et l’abus de substances ont déjà été reliés, mais une étude de l’Université du Mississipi précise ce lien.

C’est que les phases de stress répété et intense produisent des effets à long terme sur le cerveau, indique les résultats de l’étude publiés dans la revue eNeuro, et rapportés par Medical Xpress.

Le stress est d’une réponse physiologique qui est censé être utilisé de temps en temps. Entre les périodes de stress, l’organisme est supposé avoir du temps pour s’en remettre.

Mais quand un stress intense est répété, avec peu de répit, l’activité peut diminuer dans le cortex préfrontal, empêchant le cerveau d’être capable de prendre des décisions éclairées. Simultanément, l’activité diminue dans l’aire tégmentale ventrale  du cerveau, qui influence la motivation et la recherche de récompense. Cette réduction d’activité provoque un pic du désir de récompense.

Par ces effets à long terme sur le cerveau, le stress répété et intense pourrait ainsi favoriser les comportements à risque, comme l’abus de substances. Il pourrait aussi diminuer la capacité des personnes qui en consomment à s’éloigner des drogues.