Le quart des employés britanniques considère que leur emploi a un impact négatif sur leur santé mentale ou leur santé physique.

Bien que la qualité des emplois semble s’améliorer, un travailleur britannique sur quatre considère que son emploi a un impact négatif sur sa santé mentale (25 %) ou sur sa santé physique (24 %), selon le CIPD Good Work Index 2025.

Les principaux facteurs associés à un travail néfaste sont la surcharge de travail, le stress, de mauvaises relations avec les collègues, ainsi que la qualité du management de proximité, montre l’étude menée auprès de 5 000 travailleurs, citée par Workplace Insight.

Quand leur travail nuit à leur santé mentale, les employés sont moins susceptibles d’être satisfaits de leur emploi: seuls 37 % d’entre eux sont satisfaits alors que c’est le cas de 93 % parmi ceux qui estiment que leur travail a un effet positif sur leur santé mentale.

Ils sont aussi plus susceptibles de quitter volontairement leur poste au cours des 12 prochains mois (34 % contre 14 %). Enfin, ils sont moins enclins à fournir des efforts supplémentaires pour leur organisation (39 % contre 69 %).

Concrètement, près de la moitié (46 %) des adultes actifs ont souffert d’un problème de santé physique au cours des 12 derniers mois, tandis que 42 % ont été confrontés à un problème de santé mentale. Les affections les plus fréquentes sont les troubles musculosquelettiques (32 %), l’anxiété (27 %), les troubles du sommeil (27 %) et la dépression (15 %).

Selon l’étude, les employeurs devraient reconnaître le rôle central des gestionnaires de proximité, dans la gestion des charges de travail, du stress, de la flexibilité et du soutien aux employés. Les organisations devraient donc donner la priorité au développement et au soutien de ces gestionnaires de proximité.

Seuls six gestionnaires sur dix estiment avoir la formation et les informations nécessaires (60 %) ou le temps (59 %) pour bien gérer leur équipe.