Le bonheur au travail repose de plus en plus sur la possibilité de travailleurs de trouver un équilibre avec leur vie privée.

Dans un contexte géopolitique plein d’incertitudes, l’équilibre entre le travail et la vie personnelle revêt un caractère incontournable dans le bonheur au travail.

L’indice mensuel de bonheur au travail d’ADP Canada montre un léger recul au mois d’avril, à 6,7 points (-0,1).

Au Québec, le score de bonheur au travail est aussi en recul à six (-0,2). L’ensemble des provinces sont proches de ce score, à l’exception du Canada Atlantique (6,4).

Les baby-boomers obtiennent un score (7,3) très nettement supérieur à ceux de l’ensemble des autres générations. La génération Z et celle qui déclare un bonheur au travail le plus faible à 6,5, en chute de 0,5 point.

L’épuisement professionnel constitue un freins majeurs au bonheur au travail, alors que trois travailleurs canadiens sur dix (30 %) considèrent qu’il s’agit du principal obstacle à leur progression de carrière.

À l’inverse, l’équilibre travail-vie personnelle et la flexibilité obtiennent le score le plus élevé, à 6,8. L’ensemble des autres indicateurs sont inférieurs à ce niveau, à savoir la reconnaissance et le soutien (6,6), la rémunération et les avantages sociaux (6,1), et les options d’avancement de carrière (6,0). La plupart des indicateurs sont en recul d’un mois sur l’autre.

Si le salaire demeure l’aspect le plus important (60 %) dans le développement de carrière, l’équilibre travail-vie personnelle est plus jamais indispensable à un travailleur sur deux (51 %).    Il devance même largement la sécurité d’emploi (39 %).

En tant qu’employeur, nous avons à la fois la responsabilité et l’occasion de créer un environnement de travail dans lequel les employés se sentent réellement soutenus, non seulement par leur rémunération, mais aussi à travers la compassion, la flexibilité et des perspectives concrètes de développement. Investir dans le bien-être des employés, c’est investir dans l’avenir du travail », commente Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada.