
Près de la moitié des Canadiennes ressentent une anxiété plus importante en raison des incertitudes politiques et économiques, selon un rapport.
Le contexte économique et politique pèse sur la santé mentale des Canadiennes.
Près de la moitié des femmes (47 %) se disent plus anxieuses en raison du climat politique et économique actuel, selon un sondage mené par GreenShield, en partenariat avec Recherche en santé mentale Canada.
Les jeunes femmes, les mères et celles qui approchent de la ménopause sont particulièrement touchées, alors que leurs besoins en santé mentale demeurent largement insatisfaits.
Ainsi, les femmes âgées de 16 à 24 ans déclarent des niveaux d’anxiété plus élevés (18 %) que les hommes du même âge (14 %).
Les mères sont plus susceptibles de rechercher un soutien en santé mentale (17 %) que les hommes (13 %). Cependant, elles sont moins susceptibles de déclarer avoir eu besoin d’aide, sans avoir tendu la main.
Aussi, plus de la moitié des Canadiennes ne se sentent pas préparées à la ménopause, tandis que 60 % d’entre elles ignorent que des symptômes comme l’anxiété, la dépression et les troubles de la mémoire sont liés à cette transition.
Par ailleurs, 9 % des femmes qui s’identifient comme 2SLGBTQI+ et 8 % des femmes racisées déclarent avoir besoin d’un soutien en santé mentale, mais ne pas y avoir accès. Ces pourcentages sont presque deux fois plus élevés que les femmes non 2SLGBTQI+ et non racisées.
« Dans le domaine de la santé mentale, il est important de fournir un soutien unique et adapté aux personnes qui en ont besoin. Les femmes expriment elles-mêmes leurs besoins de soutien. Nous devons les écouter et trouver des solutions pour leur garantir l’accès à l’aide dont elles, ainsi que nos familles et nos communautés, ont besoin », commente Akela Peoples, directrice générale de Recherche en santé mentale Canada.