
Plus de la moitié des grands employeurs américains prévoient de réduire les prestations de soins de santé en 2026, alors que les médicaments pour la perte de poids pèsent sur les budgets.
Un peu plus d’un employeur américain sur deux prévoit d’augmenter le partage des coûts l’année prochaine, selon un sondage mené par Mercer auprès des organisations employant 500 travailleurs ou plus.
Ce partage des coûts se fera notamment par l’augmentation des franchises, rapporte Reuters.
Cette proportion d’employeur est en hausse par rapport aux 45 % qui prévoyaient d’augmenter le partage des coûts en 2025.
Les préoccupations se renforcent alors que 77 % des employeurs pointent les médicaments anti-obésité comme le problème majeur qui pèse sur leurs budgets. Si des organisations ont couvert les traitements anti-obésité afin de bénéficier d’économies à long terme, certaines commencent à se demander combien de temps elles pourront encore maintenir la couverture de ces médicaments.
Le développement de la concurrence entre les différents traitements de perte de poids suscite un certain espoir chez les employeurs, qui s’attendent à ce que cette compétition vienne modérer les prix.
Mais la hausse des coûts des médicaments sur ordonnance, qui a atteint 8 % l’année dernière et qui pourrait atteindre 5,8 % en 2025 selon Mercer, pousse également le tiers des employeurs (34 %) à envisager des alternatives aux gestionnaires de prestations pharmaceutiques traditionnels.
Les régulateurs ont reproché aux trois plus grands gestionnaires de prestations pharmaceutiques d’orienter les patients vers des médicaments plus chers et de gonfler les prix pour générer des gains de revenus. Le secteur a nié cette accusation.
Certaines organisations s’apprêtent également à renforcer la surveillance et la transparence de leur gestionnaires de prestations pharmaceutiques.