
Six travailleurs sur dix considèrent que la stigmatisation sociale décourage les soins de santé mentale.
Alors que les trois quarts des employés du monde entier affirment que chercher de l’aide pour la santé mentale est un aspect essentiel du maintien du bien-être, 60 % d’entre eux pensent que les attitudes de la société découragent le recours aux soins de santé mentale, selon une nouvelle enquête menée par la plateforme de bien-être BetterHelp.
L’enquête, qui a interrogé plus de 16 000 employés dans 23 pays, a révélé que 37 % des membres de la génération Z estiment que ceux qui consultent sont « mentalement faibles », contre 27 % des milléniaux, de la génération X et des baby-boomers réunis. Toutefois, l’enquête a révélé que les membres de la génération Z étaient plus de deux fois plus susceptibles que les baby-boomers de faire état d’une anxiété légère ou modérée et près de quatre fois plus susceptibles de souffrir d’une anxiété grave.
Les répondants qui passent plus de quatre heures par jour sur les médias sociaux sont nettement plus susceptibles que ceux qui passent moins de temps en ligne de croire que les soins de santé mentale n’améliorent pas le bien-être (47 %), que la thérapie résout rarement les problèmes personnels (42 %) et qu’ils se sentent jugés lorsqu’ils demandent de l’aide (47 %).
Près des deux tiers (63 %) des parents d’enfants de moins de 18 ans déclarent qu’il est sage de demander de l’aide même lorsque tout va bien, mais plus d’un tiers (34 %) affirment qu’ils considèrent les personnes qui demandent de l’aide comme « différentes » de manière négative.
En dépit d’un engagement plus important dans les services de santé mentale, les groupes sous-représentés sont confrontés à des obstacles importants tels que les problèmes de transport (62 %), l’accès limité aux prestataires (57 %) et le coût (31 %), ce qui rend difficile l’obtention d’un soutien adéquat dans le domaine de la santé mentale.
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.