Les employeurs canadiens verront les coûts de leurs régimes médicaux augmenter de 7,4 % en 2025, selon un rapport d’Aon.

Les organisations canadiennes feront face à une facture médicale plus élevée en 2025.

Un nouveau rapport d’Aon prévoit une augmentation substantielle des coûts médicaux pour les employeurs canadiens en 2025, avec des taux de croissance qui devraient atteindre 7,4 %, contre 5,0 % en 2024.

L’accélération de la hausse des coûts médicaux est due aux pressions inflationnistes, au recours aux technologies médicales avancées et à une utilisation accrue des régimes de santé.

Face à cette nouvelle vague d’augmentation, les employeurs canadiens n’ont pas encore réduit leurs dépenses de manière significative. Cependant, ils se montrent prudents, et ils réévaluent l’efficacité de leurs régimes d’avantages sociaux. Ils se préoccupent notamment du coût élevé des médicaments et des problèmes de santé chronique.

Le rapport indique que les conditions médicales qui augmentent le plus les coûts des régimes sont le diabète, les maladies auto-immunes, les problèmes de santé mentale, les troubles pulmonaires et respiratoires, ainsi que les maladies cardiovasculaires et la gestion du poids.

À eux seuls, les médicaments destinés à la perte de poids devraient ajouter 1,2 % à la tendance globale des coûts médicaux au Canada en 2025. De manière générale, l’obésité apparaît à présent comme l’un des cinq principaux facteurs de risques mondiaux susceptibles de générer des réclamations futures. 

Au Canada, les employeurs utilisent de plus en plus les régimes d’avantages sociaux flexibles, vus désormais comme le principal facteur de réduction des coûts.