Les coûts liés aux demandes de remboursement dans le cadre des régimes de soins de santé parrainés par les employeurs devraient augmenter de 8,6 % par personne cette année au Canada, comparativement à 8 % en 2021, selon un récent rapport de Mercer.

À l’échelle mondiale, ces coûts devraient croître de 9,5 %, révèle l’étude menée auprès de 210 assureurs dans 59 pays.

Les risques métaboliques et cardiovasculaires demeurent la principale préoccupation parmi les assureurs interrogés, suivis des cancers et des maladies circulatoires. La moitié des répondants indiquent aussi que les demandes de règlement en assurance vie dépassent maintenant les niveaux prépandémiques.

Alors que 47 % des participants de régime indiquent qu’ils apprécient l’accès à des soins virtuels en matière de santé mentale, seulement 33 % des assureurs couvrent ce service. Dans la même veine, bien que 42 % des participants disent accorder beaucoup de valeur aux outils de gestion de la toxicomanie et de dépendance à l’alcool, à peine 10 % des assureurs fournissent un tel service. Parmi les 210 assureurs sondés, 26 % ont déclaré n’offrir aucune couverture en matière de santé mentale.

Le rapport permet de constater que plus des deux tiers (70 %) des assureurs offrent ou couvrent des services de télémédecine pour des problèmes de santé simples comme une éruption cutanée ou un rhume, tandis que 61 % des assureurs offrent un accès par vidéo, téléphone ou messages texte pour le traitement de problèmes importants comme le diabète. Et bien que la moitié des participants de régime aient déclaré que les technologies portables permettant de gérer des problèmes de santé comme le diabète et l’insuffisance cardiaque sont « très » ou « extrêmement » utiles, seulement 18 % des assureurs offrent ou couvrent ces dispositifs.

D’un point de vue plus stratégique, les assureurs mettent l’analyse des données au haut de leur liste de priorités en matière d’assurance médicale (34 %). Suivent la gestion des fournisseurs (21 %), la conception de prestations axées sur la qualité des soins (20 %) et les technologies destinées aux participants de régime (10 %). Seuls 3 % des assureurs ont cité leurs prestations de santé mentale comme une priorité essentielle et à peine 1 % accordent la priorité à la préparation aux futures pandémies et catastrophes naturelles.

Enfin, le tiers des assureurs interrogés (30 %) disent réviser leur réseau de fournisseurs de soins de santé afin de garantir davantage de diversité parmi les prestataires. Un autre 27 % affirme avoir modifié certains critères d’admissibilité afin de rendre la couverture d’assurance plus inclusive, notamment pour les personnes LGBTQ+.

Cet article a initialement été publié par Benefits Canada