La majorité des participants aux régimes de soins de santé réduisent ou arrêtent leurs traitements médicaux quand leur couverture ne suffit plus, selon le Sondage Benefits Canada sur les soins de santé 2024.

Quand ils n’ont plus de couverture pour un traitement médical ou un service, la majorité des participants aux régimes de soins de santé arrêtent ou réduisent leur traitement.

Un participant sur sept (14 %) signale qu’il arrêtera complètement le traitement, si sa couverture ne suffit plus. Un employé sur quatre (27 %) déclare qu’il arrêtera le traitement jusqu’à ce que sa couverture soit rétablie. Et une proportion légèrement moindre (23 %) indiquent qu’ils paieront eux-mêmes le coût total, mais qu’ils pourront réduire le nombre de traitements.

Seuls 15 % des participants affirment qu’ils paieraient le coût total de tous les traitements recommandés, si ils n’avaient plus de couverture par leur régime d’employeur.

Les participants pour lesquels un problème de santé mentale est diagnostiqué (36 %) sont les plus susceptibles d’arrêter le traitement jusqu’à ce que la couverture soit renouvelée l’année suivante. Les personnes de 55 ans et plus (24 %) sont les plus disposées à payer le coût total de tous les traitements recommandés, tandis qu’ils ne sont que 12 % parmi les personnes âgées de 18 à 34 ans.

En moyenne, les participants à un régime ont dépensé 1 172 $ de plus que ce que leur régime de soins de santé couvrait, indique le sondage qui se penche sur sept services. Les participants paient en moyenne de leur poche 1 207 $ pour la consultation en santé mentale, 1 057 $ pour les services dentaires, et 1 32 $ pour la physiothérapie.

Quand les besoins sont importants, les déboursés des participants sont multipliés. Les grands utilisateurs des services dentaires (3 213 $), de consultation en santé mentale (2 578 $), de physiothérapie (2 421 $), de massothérapie (2 275 $) et de chiropractie (2 113 $) font face à des coûts bien supérieurs que la moyenne des participants.

Seul un participant sur huit (12 %) considère que ses niveaux de protection actuels sont suffisants pour répondre à ses besoins personnels. S’ils avaient accès à une couverture accrue, les participants préféreraient que celle-ci concerne les soins dentaires majeurs (22 %,) les soins de la vue (21 %) et les services paramédicaux (18 %).