Les participants réclament de plus en plus d’être orientés dans le système de santé, montre le dernier sondage annuel Benefits Canada sur les soins de santé.

S’ils devaient bénéficier d’un avantage supplémentaire, les participants aux régimes de soins de santé choisiraient d’abord un service d’orientation dans le système de santé.

C’est ce que demandent 28 % des participants interrogés dans le cadre du sondage annuel de Benefits Canada sur les soins de santé. Il s’agit de la demande le plus souvent formulée quand on présente huit avantages nouveaux ou méconnus aux participants.

Le service d’orientation dans le système de santé apparaît de plus en plus populaire, puisque 15 % des répondants avaient cité ce service en 2021, puis 24 % en 2022. C’est la première année où ce service devient le plus souhaité par les participants.

 Même au Québec où ce choix est le plus faible de toutes les provinces, c’est un participant sur cinq (20 %) qui choisirait cet avantage parmi les huit proposés.

Le deuxième avantage le plus populaire est les test génétiques qui déterminent le risque d’être atteint de certaines maladies (26 %). Les autres avantages proposés sont les tests génétiques pour déterminer quel médicament prescrire (22 %), les services d’assistance pour les soins aux parents âgés (21 %), une application de méditation ou de pleine conscience (20 %), les services aidant à réduire la consommation de substances (9 %), les traitements de fertilité (7 %), et les traitements d’affirmation du genre (3 %).

Ces préférences exprimées par les participants peuvent être bien différentes des priorités affichées par les promoteurs. Toutefois, les employeurs semblent prêts à étendre leur couverture aux avantages préférés des participants.

Ainsi, deux promoteurs sur cinq (39 %) souhaitent couvrir les tests génétiques déterminant le risque d’être atteints de certaines maladies, alors que seuls 19 % des employeurs couvrent déjà ce service.

Un employeur sur trois souhaite couvrir des test génétiques déterminant quel médicament prescrire (35 %) – 22 % le couvrent déjà -, et un service d’orientation dans le système de santé (33 %) – 33 % le couvrent déjà.