Le gouvernement fédéral entend limiter le prix des médicaments, faciliter l’accès aux données et uniformiser les normes de prescription, en créant la nouvelle Agence canadienne des médicaments.

L’Agence canadienne des médicaments (ACM) remplacera l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS), en bénéficiant d’un champ plus large, annonce Ottawa.

L’ACM sera créée à partir de l’actuelle ACMTS, « en partenariat avec les provinces et les territoires », précise le communiqué du gouvernement fédéral.

La nouvelle agence reprendra le mandat de l’ACMTS, à savoir l’évaluation des technologies de la santé, l’innocuité et l’efficacité des produits commercialisés. À cette mission, l’ACM se voit confier l’amélioration de la prescription et l’utilisation convenables des médicaments, l’augmentation de la collecte des données canadiennes et l’élargissement de leur accès, la réduction du double emploi et du manque de coordination au sein du système pharmaceutique.

Le gouvernement fédéral entend ainsi favoriser la pérennité du système, mieux appuyer les patients, mieux guider les décisions en matière de santé, et limiter les pratiques inefficaces coûteuses.

Ottawa ajoutera un budget de 89,5 millions de dollars sur cinq ans, en plus du financement existant de 34,2 millions de dollars par année dont bénéficiait déjà l’ACMTS.

La création de l’ACM survient après que le Bureau de transition vers une Agence canadienne des médicaments (BTACM) a mené des consultations avec les provinces, les territoires et les principaux intervenants, dans le but de comprendre les principales lacunes du système pharmaceutique.