Des fioles sur une ligne de remplissage

La Colombie-Britannique va devenir la première province à prôner une utilisation accrue des biosimilaires pour assurer la pérennité de son régime d’assurance médicaments.

La province s’attend à des économies de près de 100 millions de dollars au cours des trois prochaines années, rapporte The Globe and Mail.

Ces médicaments visent à remplacer des traitements biologiques prescrits aux personnes atteintes de maladies telles le diabète, l’arthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn.

Adrian Dix, ministre de la Santé, a rappelé que les biologiques mettaient de la pression sur les régimes publics d’assurance médicaments.

« Si nous continuons de dépenser une part de plus en plus importante de notre budget limité sur les biologiques, cela limitera notre capacité de couvrir des médicaments existants… sans parler d’approuver de nouveaux traitements », a-t-il dit.

Dans un communiqué de presse, le gouvernement provincial a rappelé que l’utilisation des biosimilaires au Canada était très faible par rapport à d’autres juridictions, soit de 8 % alors que dans d’autres pays elle dépasse 50 %.

À titre d’exemple de a mise en œuvre de la stratégie, quelque 20 400 personnes atteintes de la spondylarthrite ankylosante, du diabète, du psoriasis en plaques, de l’arthrite psoriasique ou de l’arthrite rhumatoïde auront une période de six mois afin de travailler avec des services de santé pour faire la transition du traitement biologique au biosimilaire, note-t-on dans le communiqué.

Au-delà du 25 novembre prochain, le régime provincial ne couvrira plus le médicament original sauf dans certains cas exceptionnels.