C’est un nouveau traitement contre le diabète qui devrait avoir la plus grande incidence sur les coûts des régimes privés d’assurance médicaments en 2023, selon un nouveau rapport de Telus Santé.

Le rapport, qui a analysé plus de 100 soumissions de médicaments actuellement examinées par Santé Canada, a révélé que Mounjaro, un nouveau médicament contre le diabète qui devrait être disponible au cours du premier semestre de 2023, pourrait avoir un impact important sur les régimes privés, compte tenu de la population potentielle de patients et du coût annuel prévu du traitement, qui se situe entre 2 500 $ et 3 000 $.

Selon le rapport de Telus Santé sur les tendances en matière des médicaments, les médicaments contre le diabète représentent 12 % des coûts admissibles de médicaments et environ 8 % des demandes de remboursement. Cette catégorie devrait dépasser celle de la polyarthrite rhumatoïde (12,6 %) en tant que première catégorie de médicaments en termes de montants admissibles, en raison de facteurs tels que l’utilisation accrue de traitements plus coûteux et les politiques publiques de substitution qui entraîneront de plus en plus d’ordonnances pour des biosimilaires moins coûteux.

Le rapport indique également que Qulipta, un nouveau médicament contre la migraine dont le coût annuel se situe entre 6 400 et 7 000 $, pourrait avoir un impact important sur les régimes, tandis qu’Ubrelvy, un autre traitement contre la migraine dont le coût annuel se situe entre 720 et 3 000 $, devrait avoir un impact modéré sur les régimes.

En outre, trois nouveaux biosimilaires — deux pour la dégénérescence maculaire et un pour les troubles sanguins — qui devraient être lancés plus tard cette année ou au début de 2024 pourraient permettre aux promoteurs de régime ayant mis en place des politiques de substitution concernant les biosimilaires de réaliser d’importantes économies, selon le rapport.

Cet article a initialement été publié par Benefits Canada