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Les promoteurs de régimes d’assurance collective ont constaté une baisse significative des réclamations de soins de santé et de soins dentaires depuis le début de la pandémie de COVID-19, indiquent de nouvelles données d’Eckler.

En raison des règles de distanciation sociale et de la fermeture des entreprises non essentielles, les réclamations de soins de santé ont chuté de 40 % entre le mois de mars et le mois d’avril dans les grands régimes auto-assurés.

Les demandes avaient toutefois enregistré une hausse de 5 % entre février et mars, parce que les participants cherchaient à faire des réserves de médicaments en vue du confinement. Cette légère hausse a toutefois été largement compensée par la diminution des réclamations qui ne concernent pas les médicaments.

Du côté de l’assurance dentaire, les demandes de remboursement ont enregistré une baisse de 20 % à 30 % entre février et mars, avant de chuter de 80 % à 90 % entre mars et avril.

Malgré le déconfinement progressif, Eckler n’anticipe pas une hausse rapide des réclamations. « Nous ne pensons pas que beaucoup de personnes se précipiteront pour obtenir les services qu’elles n’ont pas pu obtenir dans les derniers semaines, sauf si elles ont un besoin immédiat et aigu », estime Nick Gubbay, directeur, assurance collective au bureau de Vancouver.

Au cours des prochaines semaines, la demande se concentrera surtout autour des soins dentaires, de la physiothérapie, de la chiropractie et des soins de la vue. Cependant, la remontée du nombre de réclamations dépendra surtout de la capacité et de la volonté des prestataires de soins à accueillir leurs clients en personne. Les dentistes sont par exemple confrontés à des enjeux sanitaires majeurs étant donné la nature des soins qu’ils offrent.

À moyen terme toutefois, Eckler s’attend à ce que les employés recommencent à profiter de l’ensemble des garanties à leur disposition au fur et à mesure que leur niveau de confort face au déconfinement augmentera.

Les réclamations en assurance médicaments devraient quant à elles demeurer stable au cours des prochains mois, alors qu’il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir constater l’effet de la crise de la COVID-19 sur l’assurance invalidité de courte et de longue durée.

Cet article a initialement été publié par Benefits Canada.