
Un tiers (33 %) des employeurs américains incluent actuellement la couverture des thérapies cellulaires et géniques dans leurs régimes d’avantages sociaux, et 36 % évaluent activement une potentielle introduction de ces traitements, selon une nouvelle enquête de l’Integrated Benefits Institute.
L’enquête, qui a interrogé plus de 400 employeurs américains et plus de 200 consultants en avantages sociaux, a révélé que 91 % des employeurs reconnaissent le potentiel des thérapies cellulaires et géniques pour réduire le recours à des interventions coûteuses à long terme. Par ailleurs, 90 % des répondants associent ces thérapies à l’amélioration de la productivité des employés. Les entreprises ayant un chiffre d’affaires élevé et une protection d’assurance contre les réclamations élevées (stop-loss) (72 %) étaient plus susceptibles d’adopter les thérapies cellulaires et géniques que les petites entreprises (28 %).
Parmi les consultants sondés, 80 % ont exprimé le besoin d’être mieux informés sur les avantages des thérapies cellulaires et géniques. Plus des deux tiers (69 %) estiment que l’amortissement des coûts est essentiel à l’adoption de ces thérapies et 59 % déclarent que leurs clients hésitent à les inclure à leur régime d’avantages sociaux.
« Il existe un lien étroit entre l’état de préparation de l’organisation et l’adoption de ces thérapies innovantes, souligne la Dre Sera-Leigh Ghouralal, chercheuse principale à l’Integrated Benefits Institute. Les organisations disposant d’une solide couverture stop-loss et de cadres éthiques sont deux fois plus susceptibles de mettre en œuvre des couvertures [des thérapies cellulaires et géniques]. Nos résultats suggèrent également que l’amélioration des connaissances est cruciale pour améliorer l’accès à ces traitements, qui pourraient sauver des vies. »
L’enquête a également révélé que la majorité (87 %) des organisations américaines ont déclaré offrir, à des degrés divers, une couverture pour les médicaments agonistes des récepteurs du GLP-1, comme le sémaglutide. Parmi elles, 35 % couvrent l’utilisation de ces médicaments pour le diabète uniquement, 29 % offrent une couverture complète pour toutes les pathologies et 23 % incluent le traitement de l’obésité et la réduction du risque cardiovasculaire.
Parmi les 11,7 % d’organisations qui ne couvrent pas les médicaments GLP-1 à l’heure actuelle, 47 % ont déclaré qu’elles n’avaient pas l’intention de le faire, tandis que 43 % ont dit qu’elles prévoyaient de le faire dans les 12 à 24 prochains mois.
Cet article a initialement été publié par Benefits Canada