Les travailleurs sont à la merci d’un problème de santé

Plus de huit travailleurs canadiens sur dix (82 %) couverts par un régime de soins de santé d’employeur sont préoccupés par les répercussions qu’une maladie ou une blessure grave aurait sur leur santé financière, qu’ils subissent eux-mêmes ce problème de santé ou que ce soit un des membres de leur famille, rapporte une étude menée par Croix Bleue Medavie.

Pour bon nombre d’entre eux, il ne s’agirait pas seulement de se retrouver avec des difficultés financières passagères. Six répondants sur dix ne pourraient garder leurs finances à flot que durant une période de six mois ou mois: au-delà, ils devraient s’endetter.

Si une majorité de travailleurs se montrent conscients du risque de manquer de ressources financières, seuls 5 % d’entre eux ont souscrit à une assurance vie et 3 % une assurance maladies graves pour y faire face.

Le coût de ces couvertures semble être un obstacle majeur. Près de la moitié d’entre eux (48 %) mentionne que le prix de ces assurances fait barrage à leur acquisition. Et d’autres obstacles freinent également l’adhésion à ces assurances, dont le  processus d’adhésion trop complexe ou trop long, et le fait de ne pas faire affaire avec un conseiller de confiance pour les aider à évaluer leurs options. Ces deux motifs sont partagés par un répondant sur quatre (24 %).

« Une maladie ou une blessure grave obligerait de nombreux Canadiens à piger dans leur épargne, à trouver une source de revenus supplémentaire, à demander de l’aide financière à leur famille ou à leurs amis ou même à déménager dans une plus petite maison, explique Pierre Marion, vice-président régional, Développement des affaires à Croix Bleue Medavie. Les employeurs ont une réelle occasion de repenser leur régime d’assurance collective pour accroître les options et la flexibilité offertes et permettre aux employés de mieux se protéger contre les risques en rendant le processus de sélection et d’ajout de couverture le plus simple possible pour eux. »