Quand les Canadiens renoncent à se soigner

Les principaux obstacles à ce renoncement sont les sentiments de peur et d’anxiété (19 %), le manque de temps (17 %) et le manque de moyens de transport (10 %).

Les sentiments de peur et d’anxiété sont plus fréquents parmi ceux vivant une situation financière précaire (35 %), et parmi les membres de la génération Z (31 %).

Même de nombreuses personnes qui ont les moyens de se faire soigner ne le font pas. Près de la moitié des Canadiens (48 %) dont la situation financière est stable n’ont pas cherché à se faire soigner. Ce sont même plus du tiers (36 %) des Canadiens dont la situation financière est confortable, qui renoncent aux soins.

Par ailleurs, les femmes (69 %) sont plus susceptibles que les hommes (57 %) de reporter le recours aux soins.

Le même sondage souligne l’importance accordée par les Canadiens à l’amélioration de leur santé personnelle. Les trois quarts des Canadiens (72 %) ont tenté d’améliorer leur santé ou leur forme physique en prenant leur santé en main au cours de la dernière année. Le plus fréquemment, ils ont misé sur une alimentation nutritive et équilibrée (69 %) et la pratique régulière d’une activité physique (67 %).

Les plus jeunes ont particulièrement été attachés à améliorer leur santé au cours de la dernière année. C’est le cas de 84 % des membres de la génération Z, et de 79 % des millénariaux. C’est bien davantage que les membres de la génération X et les baby-boomers (64 %).

« Il est inquiétant de constater que de nombreux Canadiens ne cherchent pas à obtenir des services de santé essentiels lorsqu’ils en ont besoin », commente Tim Bishop, le directeur général de Croix Bleue du Canada. « Ces obstacles perçus n’ont pas seulement un impact sur le bien-être individuel, mais soulignent également le besoin urgent de mettre en place des solutions accessibles, comme les régimes de prestations de santé, qui permettent aux Canadiens d’accéder aux soins dont ils ont besoin et qui leurs sont précieux. »