Des vaccins pourraient prévenir le cancer et des maladies cardiovasculaires avant la fin de la décennie.

Des maladies parmi les plus répandues et les plus graves pourraient être enrayées d’ici quelques années. 

La firme pharmaceutique Moderna entend commercialiser des vaccins capables de prévenir la survenue de cancers et de maladies cardiovasculaires, rapporte The Guardian.

Le succès des vaccins à ARN contre la Covid-19 a permis à l’industrie pharmaceutique de réaliser des progrès très rapides. En moins de deux ans, c’est l’équivalent de 15 années de progrès qui ont eu lieu, explique Dr Paul Burton en entrevue avec le média britannique.

Le futur vaccin contre le cancer sera capable de cibler différentes tumeurs. L’ARN pourra également être utilisé pour des maladies rares, pour lesquelles il n’existe pour l’heure aucun médicament.

Ces vaccins se basent sur l’identification de la cause génétique d’une maladie, afin de modifier et réparer le problème existant. Le vaccin à ARN transmet un ordre aux cellules de fabriquer les protéines que le système immunitaire pourra alors attaquer. Sur ce modèle, un vaccin anticancéreux signalerait l’existence d’un cancer, et le système immunitaire pourrait alors l’attaquer sans détruire les cellules saines.

Cette technologie n’est pas réservée aux maladies infectieuses ni à la Covid. Elle pourra être appliquée au cancer, aux maladies infectieuses, aux maladies cardiovasculaires, aux maladies auto-immunes et aux maladies rares.

En février, la Food and Drug Administration (FDA) a accordé la désignation de thérapie révolutionnaire au vaccin anticancéreux personnalisé de Moderna. Cela permet un examen réglementaire accéléré pour les futures avancées.