Une grande majorité de promoteurs prévoient d’investir dans le bien-être de leurs employés en dehors du régime de soins de santé, indique le Sondage Benefits Canada sur les soins de santé 2024.
Depuis que le Sondage Benefits Canada sur les soins de santé se penche sur cette question, jamais il n’y a eu autant de promoteurs qui ont prévu d’investir dans le bien-être en dehors du régime d’avantages collectifs.
Quatre promoteurs sur cinq (79 %) déclarent prévoir d’affecter des fonds ou des ressources humaines, en dehors du régime de soins de santé, au cours des trois prochaines années à au moins un des sept domaines de bien-être, selon l’édition 2024 du sondage.
Il s’agit du score le plus élevé depuis la première fois que la question a été posée en 2019 (71 %).
C’est dans le domaine de la santé émotionnelle ou mentale (44 %) que les promoteurs de régime sont les plus nombreux à prévoir de tels investissements. La santé au travail (39 %) et le conditionnement physique (37 %) sont les autres domaines les plus souvent cités. Environ le quart des employeurs prévoient également d’investir dans le domaine de la prévention des maladies ou la prise en charge des maladies chroniques (28 %), la santé sociale (27 %) et la santé financière (24 %). Ils sont moins nombreux à prévoir d’investir ainsi dans la santé musculo-squelettique (14 %).
Les intentions d’investissement hors régime chutent parmi les organisations qui comptent moins de 50 employés (55 %). Par contre, elles sont particulièrement fréquentes (93 %) dans les organisations comptant 500 employés ou plus, alors qu’elles étaient nettement inférieures l’an dernier (77 %).
Enfin, une majorité de promoteurs de régime (55 %) déclarent offrir une formation obligatoire (31 %) ou volontaire (24 %) aux gestionnaires et aux superviseurs pour les aider à reconnaître et à traiter les problèmes de santé mentale personnellement et chez leurs subordonnés directs. Et un promoteur sur neuf (11 %) entend proposer une telle formation, même si il n’en offre pas encore.