Au cours des quatre dernières années, le rapport des employés avec leur travail a profondément changé. Et la pandémie y est pour beaucoup.

La pandémie a-t-elle provoqué des changements ou a-t-elle seulement servi de révélateur d’un malaise qui préexistait?

Comparativement à l’année 20-19, les travailleurs sont aujourd’hui moins enthousiastes, observe une nouvelle étude, Good Work Index, du CIPD, le regroupement britannique des professionnels des ressources humaines.

Un peu moins de la moitié des employés (49 %) se déclarent toujours ou souvent enthousiastes dans leur travail. Ils étaient 53 % en 2019, rapporte Workplace Insight.

Les employés sont moins susceptibles de percevoir leur travail comme utile. Ils sont plus susceptibles de considérer le travail comme purement transactionnel, c’est-à-dire qu’ils le voient simplement comme un moyen de gagner de l’argent. Ils sont 43 % à voir le travail ainsi, contre 36 % en 2019. 

Les travailleurs sont moins disposés à travailler plus que nécessaire pour aider leur employeur. Ils sont 51 % se dire prêt à le faire, alors qu’ils étaient 57 % en 2019.

Un autre constat inquiétant est qu’un travailleur sur trois (33 %) s’ennuie au travail, le quart (26 %) se sent malheureux et un sur cinq se sent parfois seul (21 %).

Le CIPD appelle les employeurs britanniques à améliorer la qualité de l’emploi et à reconnaître le bon travail. Les possibilités de travail flexible et le soutien au bien-être financier devraient être facilités. Enfin, l’inadéquation des compétences devrait être identifiée afin de permettre de mieux engager et satisfaire les employés.