Le regard porté par les participants sur la culture d’entreprise varie beaucoup selon les efforts de leur employeur, de même que selon leur niveau de bien-être et leur état de santé, selon le Sondage Benefits Canada sur les soins de santé 2024.
Les trois quarts (76 %) des participants à un régime d’avantages sociaux sont d’accord pour dire que la culture ou le milieu de travail de leur employeur favorise la santé et le bien-être, indique le Sondage Benefits Canada sur les soins de santé 2024.
Les promoteurs de régime sont plus enthousiastes, puisque 87 % d’entre eux sont d’accord pour dire que leur milieu de travail favorise la santé et le bien-être.
Parmi les participants, certains sont plus enthousiastes que la moyenne. Les participants évoluant dans un environnement de travail qui favorise le bien-être mental sont les plus susceptibles (92 %) à reconnaître l’impact positif de la culture d’entreprises sur la santé et le bien-être. Ceux arrivés au Canada au cours des cinq dernières années sont presque aussi susceptibles d’être d’accord (91 %).
Globalement, la santé et le bien-être des participants sont bons, plus ils sont susceptibles de reconnaître l’impact de la culture d’entreprise. C’est le cas de ceux qui disent bénéficier d’un excellent ou très bon équilibre travail-vie personnelle (89 %), et de ceux qui indiquent avoir une santé personnelle excellente ou très bonne (87 %).
À l’inverse, le quart des participants (24 %) ne sont pas d’accord pour dire que leur culture d’entreprise favorise la santé et le bien-être. La prise en compte de la santé mentale est un facteur important, puisque ce pourcentage passe à 68 % parmi ceux qui estiment que leur milieu de travail ne favorise pas le bien-être mental. Enfin, les personnes en mauvaise santé personnelle globale (50 %) et en mauvaise santé mentale personnelle (48 %) sont également fortement susceptibles d’être en désaccord.
Les efforts croissants des employeurs
Les promoteurs de régime ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir les travailleurs en matière de bien-être. Huit promoteurs sur dix (81 %) disent essayer d’aider leurs employés dans au moins un des cinq domaines du bien-être.
Presque quatre promoteurs sur cinq (79 %) s’attendent à consacrer des fonds ou des ressources humaines, en dehors du régime d’avantages sociaux, pour soutenir au moins un aspect du bien-être au cours des trois prochaines années. Depuis la première édition du sondage en 2019, jamais ce résultat n’avait été plus élevé.
Les soutiens les plus souvent prévus se situent respectivement dans le domaine de la santé mentale (57 %) et de la santé physique (48 %), puis de la santé au travail (42%), de la santé financière (30 %) et de la santé sociale (25 %). La santé financière (24 %) et la santé musculo-squelettique (14 %) sont les moins citées.
Une minorité de promoteurs (44 %) indiquent disposer d’une stratégie de bien-être documentée à long terme. Le tiers des promoteurs (35 %) affirme travailler sur une telle stratégie. La présence d’une telle stratégie est plus fréquente chez les promoteurs comptant plus de 500 employés (57 %) que parmi les plus petites organisations: celles comptant moins de 50 employés ne sont que 20 % à avoir une stratégie.