Les siestes de moins de 30 minutes sont le moyen plus efficace pour reposer le cerveau et devenir plus productif.
Les petites siestes présentent l’avantage de permettre au cerveau de récupérer, tout en permettant à l’individu d’être alerte après son sommeil.
Ce n’est pas le cas des longues siestes, qui plongent dans un sommeil profond, qui ne permettent pas d’être efficaces à l’issue de la sieste. Celles-ci tendent plutôt à laisser l’individu groggy une fois réveillé.
À l’inverse, les siestes d’une durée inférieure à 30 minutes améliorent la motricité et la mémoire, tout en stimulant la créativité.
« Nous savons que c’est un moyen facile et utile d’augmenter rapidement votre vigilance, votre concentration, votre productivité, votre créativité et votre humeur », souligne James Maas, qui a passé 48 ans à étudier le sommeil en tant que professeur à l’Université Cornell, cité par Medical Xpress.
Presque tout le monde connaît une baisse d’énergie durant l’après-midi, en raison du rythme du corps, qui compte deux périodes de somnolence par tranche de 24 heures, explique l’expert. Outre la nuit, la seconde période se situe généralement entre 14 heures et 16 heures.
Une nuit normale compte plusieurs cycles de sommeil de 90 minutes… et le sommeil de l’après-midi fonctionne de la même manière. Mais un individu qui dormirait 90 minutes au cours de l’après-midi aurait besoin de prendre jusqu’à une heure pour revenir à un état d’efficacité normale, en raison de l’inertie du sommeil.
Or, les siestes plus courtes n’incluent que le deuxième stade du sommeil, qui est surtout utile pour régénérer la vigilance et la mémoire, selon Sara Mednick, chercheuse en sommeil à l’université de Californie-Irvine, citée également par Medical Xpress.
Ses recherches ont montré que les siestes sont plus efficaces que la caféine et qu’un placebo pour améliorer les fonctions cognitives. La tasse de café de l’après-midi est même la moins efficace des trois.
En dormant moins de 30 minutes, l’individu peut avoir l’impression de ne pas dormir. Pourtant, il se met en mode basse consommation, en bénéficiant des bienfaits du sommeil. Au-delà de 30 minutes, c’est la fatigue physique qui commence à être réparée, avec une action sur les tissus musculaires.
Afin de ne pas interférer avec le sommeil nocturne, les courtes siestes devraient avoir lieu six ou sept heures après le réveil, et toujours à la même heure.
Par ailleurs, les siestes, qu’elles soient courtes ou longues, ne conviennent pas à tout le monde. L’experte recommande à chacun d’écouter son propre corps.