Les employeurs gagneraient à offrir davantage de visibilité à long terme à leurs employés, afin de favoriser leur engagement et leur fidélisation.

La Grande démission, la Démission silencieuse, ou tout simplement le manque de main-d’œuvre, frappent de nombreuses organisations. Et celles-ci ne sont pas au bout de leur peine.

Faute d’appuyer à long terme l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la flexibilité des carrières et l’engagement des employés, cette tendance pourrait bien se renforcer, met en garde HR Reporter.

À peine plus de la moitié des travailleurs ont la ferme intention de rester chez leur employeur actuel pour les trois à cinq prochaines années, indique un sondage menée par la firme Ceridian auprès de 8 833 travailleurs dans huit pays.

Une bonne partie de l’explication pourrait résider dans un autre chiffre avancé par cette étude : neuf travailleurs sur dix se sont sentis coincés dans leur rôle au cours de l’année écoulée. Et un tiers (33 %) se sentent souvent ou toujours dans cette situation.

Le sentiment d’être bloqué dans un rôle ou de ne pas pouvoir évoluer, pourrait nuire grandement à l’engagement des employés. Près de la moitié des travailleurs (49 %) souhaitent apporter leurs compétences à de nouveaux projets, tout en restant dans leur fonction actuelle. Presque autant (43 %) sont intéressés à jouer un nouveau rôle dans un autre service ou dans une autre équipe. Et le tiers des employés (35 %) trouve attrayant de changer de carrière au sein de leur entreprise.

Cependant, ces mêmes employés ne se font guère d’illusions. Moins de la moitié (45 %) croit que leur employeur comprend leurs aspirations professionnelles, regrettant que nombre d’organisations se contentent de répondre à ces attentes en proposant essentiellement de la formation professionnelle sur le lieu de travail.